La semaine dernière nous commencions à vous raconter la petite histoire de Zorro, le Cavalier qui surgit de la nuit (ici). Aujourd’hui, nous continuons l’exploration du mythe pour suivre l’évolution du cavalier jusqu’à aujourd’hui.
Johnston McCulley, le père de tous les héros
Notre héros a pris la décision d’affronter seul les forces du crime et de la corruption. Il sait pour cela qu’il doit devenir une légende terrifiante aux yeux des malfaisants, une créature de la nuit qui hante les ténèbres. Soudain, il entend un battement d’ailes. Une chauve-souris est entrée dans la pièce, survole la lampe et projette son ombre sur le mur. « Eurêka ! », s’exclame notre héros.
Une énième version des origines de Batman, pensez-vous ? Erreur : cette scène provient de The Bat strikes !, un feuilleton publié dans le magazine pulp Popular Detective en 1934, signé d’un certain C.K.M. SCANLON. Mais en 2009, l’éditeur Altus Press édite un recueil qui révèle le vrai nom de cet auteur : Johnston McCULLEY, le créateur de Zorro en personne !
Comme Zorro en témoigne, Johnston McCULLEY a consacré une grande partie de son œuvre romanesque à l’histoire de la Californie du Sud ; mais il a aussi créé tout un éventail de héros dans un contexte plus moderne, qui ressemblent fort à des prototypes de super-héros. Citons dans le désordre : The Crimson Clown, un Robin des Bois moderne grimé en clown qui vole aux riches pour donner aux pauvres ; The Spider, à ne pas confondre avec celui de R. T. M. SCOTT, car celui de McCULLEY est un méchant ; The Green Ghost, un ex-policier accusé à tort de corruption, qui se bat pour prouver son innocence, masqué d’une cagoule verte ; The Man in Purple, un autre voleur justicier qui agit en binôme avec sa compagne Betty Hayler ; parmi ses autres créations, citons The Black Star, The Avenging Twins, The Scarlet Scourge, The Thunderbolt, The Demon, ou encore Señor Avalanche.
Johnston McCULLEY décède en 1958 avant d’avoir pu mesurer pleinement la popularité du feuilleton Zorro des studios Disney. Il aura toutefois eu le temps de rencontrer l’incarnation de son héros, Guy WILLIAMS, comme en témoigne notre photo tirée des archives de Zorro Productions.
Zorro en France
En 1958, Disney réalise un montage d’environ 1 h 30 résumant la période « Monastorio », destiné aux cinémas étrangers. Signé Zorro débarque dans les salles obscures françaises en 1959. Le film inspirera un livre-disque narré par l’acteur Daniel GÉLIN sous le label Adès. Les petits Français devront attendre 1965 pour découvrir la série dans son format d’origine, sur la première chaîne de l’ORTF.
C’est Jean-François JEMMA qui prête son timbre à Guy WILLIAMS dans la version française, tandis que les principaux méchants sont postsynchronisés par des pointures du doublage telles que Jacques BERTHIER (Monasterio, qui devient « Monastorio » en V.F.), Henri DJANIK (Ortega) ou Raymond LOYER (L’Aigle).
Comme dans la plupart des adaptations françaises de Zorro, les acteurs du doublage parlent pointu, tandis qu’en V.O., toute la distribution de de la série joue en anglais avec l’accent espagnol, ce qui était d’ailleurs un talent requis lors des auditions. Guy WILLIAMS, dans un entretien au magazine Starlog, confiera avec amusement que c’est Walt DISNEY en personne qui lui servait de coach vocal dans les premiers épisodes, l’encourageant à « ne pas en faire trop ».
Paradoxalement, cet accent espagnol indissociable de Zorro deviendra l’apanage d’un personnage bien français, le Chat Botté de Charles PERRAULT, rebaptisé Potté dans la saga Shrek, et doublé en V.O. par un autre Zorro illustre : Antonio BANDERAS. Zorro sera par la suite rediffusé à chaque décennie sur une chaîne de télévision française. La diffusion de 1985, dans le cadre de l’émission Disney Channel sur FR3, aura notamment marqué les esprits de la « Génération Récré A2 », qui se découvrait capable d’apprécier un justicier en noir et blanc tout autant que les super-héros cosmiques qui faisaient son ordinaire. Longtemps inédits en France, les quatre épisodes d’une heure produits pour l’émission Walt Disney Presents apparaîtront finalement en V.O.S.T.F. sur le coffret DVD intégral édité par Walt Disney France en 2011.
Un festival de Gest-star
Au détour d’un épisode de Zorro, les téléphages émérites reconnaîtront dans des seconds rôles les futurs héros d’autres séries qui les ont fait rêver, tout particulièrement dans la deuxième saison. Ainsi, Esteban de la Cruz, oncle attachant mais malhonnête de notre héros qui se heurte au renard pendant trois épisodes, est incarné par César ROMERO, le Joker de la série Batman (voir le chapitre Zorro/Batman : le jeu des passerelles). Ricardo del Amo, farceur impénitent, ami et rival en amour de Diego, a les traits de Richard ANDERSON, futur Oscar Goldman de L’homme qui valait trois milliards ! Dans l’épisode « Sparks of Revenge », c’est Robert VAUGHN, alias Napoléon Solo des Agents très spéciaux, qui joue le rôle de Miguel, un pauvre fermier poussé au crime par la sécheresse. Quant à Lee VAN CLEEF, star du western spaghetti et héros de L’homme au Katana à la télé, il affronte Zorro dès le premier épisode de la saison, « Bienvenue à Monterey » ! Signalons enfin le dernier des quatre épisodes spéciaux de Walt Disney Presents, qui bat des records puisque Zorro y affronte à la fois Ricardo MONTALBAN (« Khâaaaan ! », pour citer Bill SHATNER) et Ross MARTIN, alias Artemus Gordon des Mystères de l’Ouest ! MONTALBAN interprétera plus tard le capitaine Esteban Montenegro, le méchant adversaire du Zorro de Frank LANGELLA, dans le téléfilm de 1974.
ZORRO/BATMAN : LE JEU DES PASSERELLES
Ni Bob KANE, ni Bill FINGER n’ont jamais caché l’influence de Zorro sur leur super-chiroptère, mais on sait à présent que Johnston McCULLEY, le créateur de Zorro est aussi celui d’un personnage encore plus proche de Batman : The Bat, un justicier masqué d’une cagoule ornée d’un logo de chauve-souris. Bob KANE a reconnu avec force détails que Zorro avait inspiré de nombreux éléments du personnage de Batman dans une interview pour le numéro du 31 juillet 1989 de People Magazine.
Le Q.G. de Zorro est une grotte accessible depuis l’Hacienda familiale par un passage secret ; c’est également là qu’est « garé » son étalon noir Tornado. Vous avez dit Batcave et Batmobile ?
Il est clairement établi depuis THE DARK KNIGHT RETURNS que la famille Wayne sortait d’une projection d’un film de Zorro la nuit de leur fatidique agression. Depuis, Zorro est apparu dans plus de 30 comics du Chevalier Noir (jusqu’en 2022). Plus récemment, le scénariste Grant MORRISON établit que le nom « Zuren- Arrh », porté par une personnalité alternative de Batman, serait un diminutif de « Zorro à Arkham », c’est-à-dire un justicier bon pour l’asile.
Richard Anderson et César Romero
En 1983, Adam WEST, interprète du Batman de la série de 1966, s’est retrouvé face à Guy WILLIAMS dans deux programmes télévisés : le jeu Family Feud et l’émission matinale Good Morning America.
On retrouve également Adam WEST au générique des Nouvelles Aventures de Zorro, où il incarne le « Docteur Henry Wayne » (un clin d’oeil évident à son rôle fétiche). Dans cette nouvelle version de 1990, Don Alejandro est incarné par Efrem ZIMBALIST Jr., qui prêtera sa voix à Alfred dans Batman, La Série animée (1992). Il est remplacé par Henry DARROW dans les saisons 2 à 4. Si DARROW est le premier acteur latino à incarner Zorro, il est également le seul acteur à avoir incarné Zorro dans trois versions différentes : la série animée de Filmation The New Adventures of Zorro (1981), Zorro and Son (1993) et The Family Channel’s New Zorro (1990-1994).
Dans la série Zorro de Disney, il arrivait que Bernardo endosse la tenue de Zorro pour préserver le secret de son maître. Le Bat-majordome Alfred, incarné par Alan NAPIER dans la série Batman de 1966, portait parfois le Bat-Costume pour la même raison.
Zorro signifie « renard » en espagnol. Dans Adventure Comics #275 (août 1960), on découvre que le jeune Bruce Wayne, avant de devenir Batman, fit équipe avec Superboy sous le masque du « Renard Volant » (qui est également le nom d’une race de chauves-souris géantes).

A gauche Bernardo sous le masque de Zorro. A droite, Britt Lomond.
Les acteurs
GUY WILLIAMS (Diego de la Vega/Zorro)
De son vrai nom Armand Joseph CATALANO, le futur interprète de Zorro naît le 14 juillet 1924 à New York. Fils d’immigrés siciliens, il fait ses études à l’académie militaire de Peekskill. Son père, agent d’assurances, souhaiterait le voir suivre ses traces. Mais avec sa gueule d’amour et ses 1,90 m, Armand se rêve un destin moins terne. Il exerce divers jobs, notamment le contrôle-qualité des avions pendant la Deuxième Guerre mondiale, puis débute dans le mannequinat sous le pseudonyme de Guido Armando. Lorsqu’un cinéaste refuse de l’engager à cause de ce nom trop « typé », son agent le convainc d’opter pour celui de Guy WILLIAMS. En 1948, il se marie avec le mannequin Janice COOPER, qui lui donnera deux enfants, Steven CATALANO (alias Guy WILLIAMS Jr.) et Toni CATALANO.
Dans les années 1950, Guy quitte New York pour Hollywood. Sous contrat chez MGM, puis Universal, ses apparitions dépassent alors rarement la simple figuration, comme dans Bedtime for Bonzo, comédie familiale ayant pour vedettes le futur président Ronald REAGAN et… un chimpanzé. Un accident de cheval le contraint à un rétropédalage provisoire vers la Grosse Pomme et les photos publicitaires, mais il repart de plus belle en 1953, cette fois-ci comme acteur indépendant. Parmi les multiples seconds rôles que lui offrent la télévision, notons celui d’un shérif face au Lone Ranger, l’autre grand héros masqué du Western.
Et c’est sur le petit écran qu’il trouve ce qui sera le rôle de sa vie : Don Diego de la Vega, alias Zorro, dans le feuilleton produit par Walt DISNEY à partir de 1957. Si le père de Guy lui a enseigné les rudiments de l’escrime dans son enfance, l’acteur bénéficie des conseils du maître d’armes Fred CAVENS, qui a déjà entraîné pour le cinéma les deux grands Zorro précédents, Douglas FAIRBANKS et Tyrone POWER. La série remporte un succès immense, mais s’interrompt au bout de deux saisons seulement, en raison d’un litige opposant Disney et le réseau télévisuel ABC, diffuseur du programme. Guy WILLIAMS bouclera son contrat avec le studio de Mickey en jouant dans un film adapté du roman de Mark TWAIN, Le Prince et le Pauvre (1962).
Il enchaîne avec deux films pour MGM, Le Tyran de Syracuse (1962), un péplum tourné en Italie, et le récit fantastique Capitaine Sinbad (1963), tourné en Allemagne. Puis, c’est le retour aux États-Unis et à la télévision. Après un faux départ dans le fameux western Bonanza, où son personnage est supprimé au bout de cinq épisodes, Guy décroche l’autre grand rôle de sa carrière, celui de John Robinson dans Perdus dans l’Espace (1965- 1968). Transposition cosmique du roman Le Robinson Suisse de Johann David WYSS, cette série chorale fait de l’ex-Zorro le papa d’une famille d’explorateurs spatiaux qui s’égarent dans le cosmos après avoir fui une Terre surpeuplée. Produite par le magicien des effets spéciaux Irwin ALLEN, Perdus dans l’espace durera trois saisons, dont deux en couleurs, avec une ribambelle d’aliens, un robot emblématique, et l’enfant-star (et futur auteur de comics !) Bill MUMY, qui volent peut-être un peu la vedette à Guy. L’épopée spatiale des Robinson s’achève en 1968. Pour l’anecdote, une tentative avortée de relancer la série sous forme animée en 1973 bénéficiera des designs… d’Alex TOTH !
La fin de Perdus dans l’Espace marquera aussi la fin de la carrière d’acteur de Guy WILLIAMS. Celui-ci, qui a investi avec bonheur les royalties perçues sur les produits dérivés de Zorro, peut se permettre de prendre sa retraite à 44 ans. Et Zorro, devenu entretemps un phénomène télévisuel mondial, lui offre aussi de nouvelles opportunités. En 1973, il est invité en Argentine à un gala de charité par l’épouse du président Juan PERON. Séduit par l’accueil des Argentins, il partagera le reste de son existence entre Los Angeles et Buenos Aires. Il refusera de sortir de sa retraite pour incarner à nouveau le renard masqué dans Zorro and Son, une suite parodique à la série légendaire produite par les studios Disney en 1983.
Il meurt en 1989 d’une rupture d’anévrisme, à l’âge de 65 ans.
BRITT LOMOND (Capitaine Monastorio)
De son vrai nom Glase Richard LOHMAN, l’interprète du capitaine Monastorio voit le jour le 12 avril 1925 à Chicago. À l’instar du personnage qui l’a rendu célèbre, il débute par une carrière militaire. Très jeune soldat parachutiste pendant la Deuxième Guerre mondiale, il y récolte cinq médailles, avant de démarrer un cursus universitaire à New York. C’est là qu’il apprend l’escrime, allant jusqu’à se hisser à un niveau olympique. Mais plutôt que de concourir pendant les jeux de 1952, il préfère mettre à profit ce talent sur les planches et devant les caméras.
Cela l’amène rapidement à figurer dans une dizaine de séries télévisées entre 1953 et 1957, notamment dans l’anthologie Death Valley Days où il interprète James Addison Reavis, un Espagnol qui souhaite s’emparer illégalement de terres au Nouveau-Mexique. Un rôle qui, à bien des égards, préfigure celui du vénéneux Monastorio.
Pourtant, c’est pour porter le masque de l’héroïque renard que Britt LOMOND postule lors du casting de Zorro. Sa belle gueule (qui n’est pas sans rappeler celle d’un autre futur Zorro, Alain DELON) et ses prouesses au fleuret font en effet de lui l’un des finalistes. Mais lorsque Guy WILLIAMS l’emporte, BRITT ne repart pas bredouille. Il prêtera donc ses traits et sa voix à l’ennemi intime de l’homme en noir. WILLIAMS et LOMOND participeront également à un spectacle récurrent à Disneyland, où les fans de Zorro peuvent admirer leur héros et sa némésis croisant le fer sur les toits de Frontierland.
Il enchaînera par une foultitude de petits rôles à la télévision pendant les années 1960, sans jamais retrouver un personnage aussi marquant que celui de Monastorio. C’est peut-être pour cela que Britt LOMOND se reconvertira à partir des années 1970 dans la production et la mise en scène, participant ainsi à des films tels que Midnight Run ou Quelque part dans le temps, ainsi qu’aux séries Falcon Crest, Galactica et MacGyver.
En 2004, il écrit Chasing after Zorro (« À la poursuite de Zorro ») aux éditions Cork Hill Press. Il décède deux ans plus tard d’une insuffisance rénale, à l’âge de 80 ans, laissant derrière lui son épouse, la directrice de casting Diane LOMOND, et leurs deux enfants.
GENE SHELDON (Bernardo) et HENRY CALVIN (Garcia)
Coupons court aux spéculations : non, l’interprète de Bernardo n’était pas muet, mais il avait des prédispositions pour en jouer un. De son vrai nom Eugene HUME, il naît le 1er février 1908 et monte très tôt sur les planches pour assister son père Earl, un prestidigitateur (dont il exploitera les leçons dans l’épisode « Le Secret de la Sierra »). Déjà, il est contraint de ne s’exprimer que par la pantomime. Il aura cependant l’occasion de jouer de son timbre en tant qu’annonceur à la radio, dès l’âge de 17 ans.
Né le 25 mai 1918 à Dallas, Henry CALVIN aussi donne de la voix très jeune, puisqu’il est soliste de la chorale de son église baptiste. Comme Gene, il fait de la radio sur NBC en 1950, joue à Broadway dans la comédie musicale Kismet et obtient un rôle régulier à la télévision dans l’émission pour enfants Howdy Doody.
Gene, quant à lui, débute au cinéma en 1934 dans le court-métrage Susie’s affairs, où il étrenne ce qui va devenir une de ses caractéristiques : jouer du banjo à l’écran. Ainsi apparaît-il dans Priorities of 1942, une revue de Broadway où il imite l’acteur de films muets Harry LANGDON tout en interprétant un morceau. Naturellement, il ne prononce pas un mot pendant tout le sketch.
C’est donc le rôle de Bernardo, vrai muet et faux sourd, qui va rendre Gene célèbre. Et si son interaction avec Guy WILLIAMS/Diego est au centre de tous les épisodes, le héros servant d’interprète à son langage des signes rudimentaire, les scènes où Bernardo communique avec le sergent Garcia demeurent un monument de drôlerie, ce que les deux acteurs démontrent dès le premier épisode dans un numéro réglé au cordeau.
Après la fin de Zorro, Gene SHELDON et Henry CALVIN, tous deux sous contrat chez Disney, reformeront leur duo dans plusieurs productions du studio. On les retrouve ainsi dans Le Clown et l’Enfant (1960), et surtout dans Le Pays des Jouets (1961), où figure également Annette FUNICELLO, égérie du Mickey Mouse Club et vedette invitée de plusieurs épisodes de Zorro. Le film est la seconde adaptation de l’opérette Babes in Toyland, déjà adaptée par Laurel et Hardy sous le titre Un jour une bergère en 1934. SHELDON et CALVIN s’inspirent d’ailleurs du célèbre duo, avec deux nuances à signaler : leurs personnages sont des crapules, et celui de SHELDON… est muet. CALVIN apparaîtra également déguisé en Oliver Hardy dans un épisode du Dick Van Dyke Show.
Les deux compères étaient aussi unis par leur amour de la musique. SHELDON jouera même de la guitare dans Zorro, détail étonnant puisque son personnage, muet se faisant passer pour sourd, n’est pas censé exhiber son oreille musicale. Quant à CALVIN, il met sa voix de baryton au service de plusieurs chansons pour Disneyland Records.
Henry CALVIN mourra d’un cancer de la gorge en octobre 1975. Auparavant, il aura retrouvé Guy WILLIAMS lors d’une de ses premières apparitions publiques en Argentine. Gene SHELDON décède d’une crise cardiaque le 1er mai 1982.

Zorro, la légende
On ne le présente plus, Don Diego de la Vega alias Zorro, ce héros humaniste de Californie qui défend la veuve et l’orphelin, tourne le Sergent Garcia en ridicule et déjoue les complots des malfaiteurs de la pointe de son épée. Directement inspirées des personnages de la série télévisée de la fin des années 1950, ces aventures de Zorro en bande dessinée ont été produites à la demande des studios Disney pour les lecteurs du journal de Mickey par le maître du noir et blanc, Alex TOTH.