Batman: No Man’s Land plonge Gotham City dans le chaos après un séisme dévastateur. Coupée du reste du monde, la ville est livrée à elle-même, divisée en territoires contrôlés par les plus grands adversaires du Chevalier Noir. Batman et ses alliés doivent restaurer l’ordre dans une cité devenue une véritable zone de non-droit.

La décennie des années 1990 aura été marquée, pour les titres Batman dirigés par le responsable Dennis O’NEIL, par de multiples attaques concentrées sur la ville de Gotham, fief du Chevalier Noir. Dès 1992, en effet, les auteurs sous la houlette d’O’NEIL conçurent un arc en trois parties intitulé « Destroyer ».

Publié dans Legends of The Dark Knight #27, Batman #474 et Detective Comics #641, ce récit relatait une série d’attentats sciemment élaborés pour révéler des immeubles art-déco dissimulés derrière des buildings modernes : une première fois, la morphologie de Gotham était modifiée.

Par la suite, les ennemis de Batman s’en prirent autant à sa cité qu’au justicier : il ne s’agissait pas seulement de vaincre le héros mais il fallait également lui ravir sa place de gardien de Gotham.

Ainsi, Bane fit exploser, dans l’arc Knightfall (en 1993), l’Asile d’Arkham, libérant tous les criminels déments et les lâchant aux trousses d’un Bruce Wayne à bout de souffle. Réfugié dans sa cave, il fut aisément vaincu par Bane, désormais libre de conquérir la pègre de Gotham. Ce fut à Robin et à un nouveau venu, Azrael, de sauver la ville : Azrael remplaça même Bruce dans le costume de Batman, sombrant petit à petit dans la folie. Tiraillé par ses démons, il endossa une armure et usa de méthodes expéditives pour nettoyer les rues de la criminalité en hausse. Bruce Wayne dut alors défaire Azrael et reprendre sa croisade.

Pour un temps, ce Batman revigoré se reconstitua une « Bat-Famille », composée de Robin, de son fidèle protégé Dick Grayson, devenu Nightwing, et de Barbara Gordon, dite Oracle, la spécialiste en renseignement. Azrael de son côté se racheta et vint ensuite en aide à ses anciens adversaires. Ensemble, les héros repoussèrent deux attaques bactériologiques (Batman – Contagion et Batman – Legacy, publiés en 1996), menées par Ra’s al Ghul et sa Ligue des Assassins : deux épidémies d’Ebola qui faillirent même coûter la vie à Robin.

Cette succession de catastrophes trouva son point culminant avec un gigantesque séisme qui détruisit les infrastructures et coupa Gotham du reste des États-Unis. Bruce Wayne tenta d’user de son poids financier et politique pour demander au niveau fédéral une aide conséquente, mais celle-ci lui fut refusée.

Pendant ce temps, les habitants de Gotham fuyaient les ruines de leur ancienne cité et les haines et tensions furent attisées par Nicolas Scratch, une rock-star au pouvoir hypnotique surhumain. Scratch réussit à convaincre le gouvernement d’ordonner une mise en quarantaine de Gotham, déclarée « No Man’s Land ».

Et depuis, plus personne n’a aperçu la silhouette de l’Homme Chauve-Souris, laissant le champ libre à différentes factions de découper l’ancienne ville en fiefs aux frontières fragiles…

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Batman No Man’s Land tome 1/3
Ravagée par un tremblement de terre, Gotham City est également abandonnée par les autorités gouvernementales qui l’isolent du reste des États Unis. Des mois plus tard, Batman revient à Gotham, décidé à reprendre la ville en mains. Mais celle-ci est découpée en fiefs régis par ses pires ennemis…
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