Le Père Noël est en avance cette année, mais ce n’est pas des cadeaux qu’il glisse sous le sapin. Les meurtres ne prennent pas quinze jours de repos à la fin du mois de décembre. 🎃😱
1. Toujours aimer les cadeaux de ses voisins…
Assassiné parce qu’il n’aimait pas assez un cadeau… ? C’est l’excuse que Melissa Young, 37 ans, a donnée à la police lorsqu’elle a été arrêtée pour le meurtre brutal de son voisin Alan Williamson le jour de Noël 2013. Plus tard, Melissa Young a invoqué une responsabilité réduite et des problèmes de santé mentale à l’origine de l’attaque. Mais à l’époque ? Le motif invoqué était la rage due au fait que Williamson avait rejeté avec dédain son cadeau de Noël, à savoir une paire de baskets unisexes et un exemplaire du calendrier 2014 du journal The Sun, un peu osé.
Young a plaidé coupable d’homicide en 2014 et a été condamnée à une peine minimale de vingt ans. Depuis qu’elle est incarcérée à la prison pour femmes HMP Cornton Vale à Stirling, elle a gravement agressé deux agentes pénitentiaires.
2. 16 meurtres pour Noël
28 décembre 1987. Ronald Gene Simmons entre dans un cabinet d’avocats à Russellville, Arkansas, et abat une réceptionniste dont il était épris mais qui avait repoussé ses avances. Il est ensuite entré dans les bureaux d’une compagnie pétrolière et a tiré sur deux cadres, tuant l’un et blessant l’autre. Il s’est ensuite rendu dans une supérette et sur son ancien lieu de travail et a abattu deux autres personnes, qui ont toutes deux survécu. Enfin, il a fait de même à la Woodline Motor Freight Company, où il a tiré sur une femme et l’a blessée. Il s’est ensuite assis et a attendu que la police l’arrête.
Cette série de meurtres a bouleversé l’État. Mais ces meurtres n’étaient que la fin de la période de festivités diaboliques de Simmons. Six jours auparavant, il avait abattu et étranglé sa femme, ses deux fils et ses quatre filles. Et cela ne s’arrête pas là. Simmons est resté dans la maison, au milieu des corps, pendant QUATRE JOURS, ne quittant la maison que pour se rendre dans un bar local. Le lendemain de Noël, NEUF autres membres de la famille sont venus rendre visite à la famille Simmons, y compris les petits-enfants de Ronald Simmons. Tous ont été tués. Au total, il a ôté la vie à 16 personnes ce Noël-là.
Le 25 juin 1990, Bill Clinton, alors gouverneur de l’Arkansas, a signé le mandat d’exécution de Simmons, qui a été tué par injection létale.
3. La première et dernière photo de famille…
Charles Davis Lawson, cultivateur de tabac en Caroline du Nord, a demandé à sa femme Fannie et à leurs sept enfants de se mettre sur leur trente-et-un le matin du jour de Noël 1929. En effet, ils devaient se rendre en ville pour se faire photographier par un professionnel, un privilège rare pour une famille aussi pauvre. Plus tard dans la journée, après s’être installé à la maison, Charles s’est mis à battre et à tirer méthodiquement sur sa femme – ainsi que sur six des sept enfants – jusqu’à ce qu’ils soient morts. L’enfant épargné ? L’aîné des Lawson, Arthur, 16 ans, que Charles avait envoyé faire une course inutile avant son massacre vicieux. Le mobile de Charles Lawson n’a jamais été déterminé.
4. Un meurtre si malsain et si tordu qu’il dégoûterait même Halloween
Kristy Bamu n’avait que 15 ans lorsqu’il a été torturé et noyé dans un bain par sa propre sœur Magalie et son petit ami tordu Eric Bikubi. C’est le jour de Noël 2010 que le couple a finalement tué le pauvre Kristy, après une séance de torture soutenue et brutale de quatre jours dans leur appartement de Newham, à Londres. Lorsque son corps a été retrouvé, plus de 130 blessures distinctes ont été dénombrées. L’excuse du couple congolais, âgé d’une vingtaine d’années ? Ils croyaient que le jeune frère de Magalie était « un sorcier ». Eric a été condamné à au moins 30 ans de prison, tandis que Magalie a écopé d’un minimum de 25 ans pour ce meurtre d’une horreur inimaginable.
5. Massacre en costume de Père Noël
C’était la veille de Noël 2004 dans la petite ville de Covina, à la périphérie de Los Angeles. Les fêtes dominaient le quartier. Au 1129 East Knollcrest Drive, environ 25 amis proches et membres de la famille s’amusaient en compagnie les uns des autres. Vers 23h30, on frappe à la porte. De l’autre côté de la porte ? Le Père Noël. C’est du moins ce qu’a pensé la fillette de huit ans qui a ouvert la porte. Mais ce n’était pas Saint Nicolas, c’était un homme appelé Bruce Jeffrey Pardo, l’ex-mari instable et violent de l’une des femmes présentes à la fête. Il tenait un pistolet 9 mm dans une main et un lance-flammes dans l’autre. Il était en possession de trois autres armes de poing. Cruellement et méthodiquement, il a tiré sur tous ceux qu’il voyait, avant de mettre le feu à la maison. Neuf personnes mourront et trois seront grièvement blessées. Pardo est parti, conduisant jusqu’à la maison de son frère, à une trentaine de kilomètres de là. Il avait prévu de faire détoner une série d’explosifs artisanaux et de s’enfuir ensuite au Canada, mais l’incendie avait fait fondre son costume de Père Noël sur lui, lui causant de graves brûlures au troisième degré. Au lieu de cela, Pardo a décidé de se tirer une balle dans la tête. Nous espérons ne pas vous avoir trop découragé… Joyeux Noël à tous.

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➞ NOUVEAUTÉ
1972, Milwaukee. Alors que la neige tombe à gros flocons, un père Noël avide de sang commet des atrocités inimaginables sur des adolescents. Cinquante ans plus tard, un jeune écrivain tourmenté interviewe ce soi-disant « tueur déviant », qui, après des décennies derrière les barreaux, continue de clamer son innocence. Et alors que les festivités de Noël approchent à grands pas, le passé retrouve le chemin des cheminées, portant dans sa hotte une hache aiguisée…