Rien n’arrête Harley Quinn. Ni les zombies envahissant son fief de Coney Island, ni les centraux téléphoniques qui la harcèlent au bout du fil, ni même les punks dont la scène dissimule les agissements du Pingouin. Car à présent libérée de l’influence nocive du Joker, son « Poussin », elle semble avoir trouvé un juste équilibre, fait bien entendu d’outrances et d’exagérations. Elle s’occupe maintenant de redresser les torts avec l’aide de sa horde d’alliés, au premier rang desquels on trouve Tony, Edgar, Red Tool, Madame Macabre et son fils Mason ou encore sa grande amie Poison Ivy.

Les deux copines composent un tandem souvent synonyme de mésaventures endiablées, mais cette fois-ci, nous les retrouvons pour des vacances bien méritées, et qui lui permettent de souffler un bon coup avant les péripéties qui attendent la belle Harley. Toujours hantée par le Clown Prince du Crime, elle réalise que ce personnage diabolique a laissé une trace indélébile dont elle a bien du mal à se débarrasser.Et les événements à venir ne risquent pas de l’aider à l’oublier… Le Joker refait en effet surface et il a bien l’intention de voir la justicière foldingue. Mais s’il espérait des retrouvailles chaleureuses avec celle dont il avait fait son pantin, il devra dans un premier tempspasser par le fameux Red Tool, qui ne voit pas son retour d’un très bon oeil.
Voulant à tout prix protéger Harley de son ancien petit ami, Red Tool joue les gros bras en s’attaquant directement au Joker. Mais l’ancienne psychiatre de l’Asile d’Arkham n’a pas besoin qu’on la tienne par la main, elle sait se défendre seule et entend le montrer à tous.
Elle découvre rapidement que celui qui se fait appeler le Joker n’est en fait pas tout à fait celui qu’il prétend être. Et Harley n’est pas dupe. Il s’agit en fait d’un admirateur du Prince Clown du Crime, qui croit pouvoir tromper son monde, mais on ne la berne pas si facilement. Et après l’avoir passé à tabac… enfin une fois que tous les habitants – ou une bonne partie du moins – de Coney Island s’en sont donné à coeur joie, elle choisit de mettre fin à ses souffrances, rappelant qu’Harley Quinn est tout sauf prévisible.
« Tout sauf prévisible », c’est sûr, mais surtout « frappadingue » ! C’est ce que souhaite rappeler Paul DINI dans les back-ups de la série. Parrain de la fofolle Harley Quinn, qui fait ses premiers pas dans BATMAN : LA SÉRIE ANIMÉE avant de conquérir les lecteurs de bandes dessinées, Paul DINI a régulièrement retrouvé sa justicière préférée à l’occasion de différents récits sur papier, dont le plus célèbre demeure MAD LOVE (collection DC Deluxe). Aujourd’hui, associé à Jimmy PALMIOTTI au scénario et Bret BLEVINS au dessin, il choisit de faire un hommage appuyé au dessin animé en évoquant l’idylle trépidante et tumultueuse nouée entre Harley et le Joker. En route donc pour une aventure débridée où l’amour le dispute à la folie.

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Maintenant qu’elle n’a plus à faire face à son clown psychotique favori, Harley Quinn peut enfin vivre une vie tranquille.

Mais c’était sans compter son ancienne rivale, Harley Sinn, qui a réussi à quitter les barreaux de sa prison et qui est bien décidée à prendre sa revanche. Et en parallèle, le maire de Coney Island met en place un plan pour se débarrasser des sans-abri, et ça risque de ne pas plaire à tout le monde. De quoi mettre Harley en rogne. Et croyez-moi, vous n’avez pas envie de la voir dans cet état !

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