Les fêtes de fin d’année sont assez universelle, riches en traditions chacun à sa manière de fêter noël et son histoires qui ont traversé les générations jusqu’à aujourd’hui ! Découvrez avec l’album Klaus les origines à travers le mondes et les petites habitudes de chaque pays !
#1 Le Sapin de Noël
L’origine du sapin remonte aux rituels païens célébrant Yule, une fête nordique marquant le solstice d’hiver.
Les celtes et les peuples de scandinavie décoraient des arbres pour honorer la nature et le renouveau. C’est au XVIe siècle, que les allemands christianisent cette tradition et popularisent le sapin décoré dans les foyers. Si pour aujourd’hui c’est généralement un symbole de rassemblement pour le décorer ensemble ou de passage à l’ère de noël, il symbolise aussi la vie éternelle et est décoré différemment selon les pays.
🇪🇸 En Espagne : On y suspend des pommes et des oranges pour symboliser l’abondance.
🇮🇹 En Italie : le sapin est décoré de petites lumières, de pommes de pin et de rubans
🇩🇪 En Allemagne, on y met des biscuits, des sucreries, des perles, et des petits jouets.
🇨🇦 Au Canada, on y accroche des patins à glace, des étoiles et des bonhommes de neige.
🇦🇺 En Australie on y voit des fleurs, des plumes et des fruits.
🇯🇵 Et au Japon, ils sont décorés avec des lanternes, des rubans et des papillons en papier.
🇵🇭 Aux Philippines, les sapins ne poussent pas, on en construit avec du bois ou d’autres matériaux.
#2 Les Lumières des bougies à l’électricité
Les bougies utilisées à Yule représentaient le retour de la lumière après les longues nuits d’hiver. Au Moyen Âge, les lumières des chandelles dans les églises symbolisaient la venue du Christ. Les guirlandes électriques sont apparues en 1600 en Allemagne. Et quand ensuite sont arrivées les premières ampoules, les guirlandes que l’on connaît aujourd’hui ont vu le jour.
Dans des pays comme le Japon, les illuminations de Noël sont devenues des spectacles impressionnants, tout comme en Autriche où l’on se presse pour découvrir les illuminations.
#3 Noël rime avec bon repas
Les banquets de Noël s’inspirent des festins de Yule, où les communautés partageaient des mets abondants.
En France, avant la dinde, chez la noblesse ont cuisinait de l’oie et chez le peuple on privilégiait le cochon. Puis Au 18e siècle, Charles VII à importé : la dinde de Noël. Femelle du dindon d’Amérique, cette volaille est arrivée dans les cales des Conquistadors et envahit depuis nos tables à chaque fêtes.
En Angleterre, le pudding de Noël ravira toujours les convives ! Et en Australie, on est plus barbecue de noël pour une ambiance festive sous le soleil.
#4 Cadeaux ou pierre de charbon ?
Les cadeaux étaient d’abord échangés durant les fêtes païennes pour célébrer l’abondance. Avec la christianisation, ils rappellent les présents des Rois Mages : or, encens et myrrhe.
Le Père Noël, popularisé au XIXe siècle grâce à la littérature et la publicité, offre des cadeaux qu’il glisse généralement sous le sapin. Dans les pays scandinaves, le Julbock (bouc de Yule) distribuait autrefois les cadeaux avant d’être remplacé par le Père Noël.
- En Italie, la Befana, une sorcière bienveillante, distribue des cadeaux le 6 janvier.
- En Russie, Ded Moroz, le Père Gel, offre des présents à la Saint-Sylvestre.
- En Suède, la Sainte-Lucie, fêtée le 13 décembre, illumine les foyers avec des processions de jeunes filles portant des bougies.
#5 Les Marchés de Noël
Les premiers marchés de Noël sont nés en Allemagne au XIVe siècle, comme celui de Dresde. Ces marchés offraient des produits locaux, du vin chaud, et des décorations artisanales pour les festivités. Aujourd’hui, ils se sont répandus à travers le monde, avec des variantes uniques en chaque lieu. À Strasbourg, le marché de Noël est l’un des plus anciens et réputés en Europe.
Noël est bien plus qu’une simple fête commerciale : c’est un patchwork de traditions et de créations afin de rassembler chacun autour d’une fête commune. Se retrouver, célébrer et partager avec ceux dont on est proche et vivre un moment magique !
Klaus
Dans un monde médiéval fantastique, un trappeur itinérant du nom de Klaus entre dans l’enceinte de Grimsvig. Mais la ville a bien changé depuis sa dernière visite… Celle qui respirait la joie de vivre est désormais dirigée d’une main de fer par le tyran Magnus, qui a enrôlé de force tous les hommes valides pour travailler aux mines de charbon de la région. Et ce n’est pas tout : ses soldats sèment la terreur, interdisant la cérémonie du solstice d’hiver et sa traditionnelle remise de cadeaux. Sous ses airs taciturnes, Klaus sera-t-il l’homme capable de faire revenir le soleil dans le coeur des habitants ?