Après avoir laissé de côté les comics et BD pendant plusieurs années, j’ai eu un coup de cœur pour Harleen. Un ami me l’avait fortement conseillé, et cela ma littéralement redonnait le goût de la lecture de comics. Cela fait maintenant 2 ans que j’ai repris, et Harleen demeure ma plus belle lecture encore maintenant.
C’est une lecture puissante psychologiquement, de l’amour tragique qui donne naissance à ma méchante préférée (mais pas si méchante finalement). Une descente en enfer passionnante qui prouve que l’on est prêt à tout par amour, même au pire.
Même si l’on connaît la « création » de Harley Quinn, ici le récit est très « adulte ». Harleen est torturée entre son envie de faire le bien et d’aider, et son démon intérieur qui veut se laisser sombrer dans la folie. On ressent la fragilité d’Harleen tout le long de la lecture, se laissant peu à peu embarquer dans cette relation toxique. On espère à tout moment qu’elle va enfin comprendre ce qui lui arrive, elle qui est une psychologue intelligente, mais on connaît tous l’issue de cette histoire. En voulant sauver le Joker, c’est son innocence qui va s’envoler.
Et que dire des dessins, un travail remarquable, un dessin précis et magnifique. Le travail des planches est également à souligner. Le découpage est varié et contribue à s’immerger dans la tête de Harleen.
Harleen regroupe tout ce que j’aime, un scénario puissant sublimé par un style graphique remarquable. Simplement, un comics qui m’aura bluffé.
Par Jerem_pap.geek
Harleen
Après des études mouvementées qui ont entamé sa confiance en elle, la jeune psychologue Harleen Quinzel pense enfin avoir décroché le poste de ses rêves en étant embauchée à l’Asile d’Arkham afin d’apporter son soutien et son expertise aux plus grands criminels de Gotham. Mais il est un être au sein de cet asile qui va à la fois faire chavirer son esprit et son coeur : le Joker ! Petit à petit, Harleen va se laisser séduire puis sombrer dans un abîme de folie y laissant à tout jamais son innocence et ses illusions perdues.