L’identité de Jack l’Éventreur « confirmée », selon un chercheur qui a trouvé une correspondance ADN à 100% avec l’ADN du suspect. Aurait-on enfin mis la main sur le plus grand mystère de Londres ?
Un chercheur a affirmé avoir définitivement identifié Jack l’Éventreur grâce à des preuves ADN, suscitant des appels en faveur d’une enquête officielle sur les meurtres tristement célèbres. Russell Edwards affirme avoir obtenu une « correspondance ADN à 100 % » reliant le tueur à Aaron Kosminski, un barbier polonais qui a émigré à Londres.
« Il est très difficile d’exprimer par des mots l’exaltation que j’ai ressentie lorsque j’ai vu la correspondance à 100 % de l’ADN », a déclaré M. Edwards. « Cela permet de tourner la page et c’est une forme de justice pour les descendants », a-t-il ajouté.
Cette percée a été réalisée grâce à l’ADN extrait d’un châle taché de sang retrouvé sur le corps de la victime Catherine Eddowes en 1888. Edwards a acheté ce châle historique lors d’une vente aux enchères en 2007.
En collaboration avec des généalogistes, il a retrouvé un parent vivant de Kosminski qui a accepté de fournir de l’ADN pour des tests de comparaison. L’analyse a révélé des correspondances entre l’ADN de la victime et celui de Kosminski sur le châle.
« Il ne peut pas être poursuivi parce qu’il est mort, mais c’est la chose la plus proche qu’ils puissent faire », a déclaré M. Edwards. Karen Miller, dont l’ancêtre Catherine Eddowes a été l’une des victimes de l’Éventreur, est à l’origine des appels en faveur d’une enquête officielle pour désigner légalement le tueur.
« Nous avons les preuves, maintenant nous avons besoin de cette enquête pour nommer légalement le tueur », a déclaré Karen Miller. Ce descendant de 53 ans a ajouté : « Cela signifierait beaucoup pour moi, pour ma famille et pour beaucoup de gens que ce crime soit enfin résolu ».
M. Edwards a engagé des représentants juridiques pour demander une enquête sur ces meurtres historiques. La campagne vise à ce qu’un coroner (un fonctionnaire indépendant chargé, au nom de la Couronne (d’où le nom), d’enquêter sur les causes et circonstances d’une mort violente, non naturelle ou résultant d’un crime) examine de nouvelles preuves sur les circonstances des décès et détermine les responsabilités.
Les descendants de Catherine Eddowes et d’Aaron Kosminski ont soutenu la démarche juridique. Ils estiment que le moment est venu de démasquer officiellement le véritable meurtrier et de rendre justice aux femmes assassinées.
Le règne de terreur de l’Éventreur a coûté la vie à Mary Ann Nichols, Annie Chapman, Elizabeth Stride et Mary Jane Kelly, ainsi qu’à Catherine Eddowes. La brutalité des meurtres a valu au tueur son sinistre surnom et a déclenché l’un des mystères les plus durables de l’histoire. La découverte de l’ADN et l’enquête potentielle pourraient enfin permettre de reconnaître officiellement Kosminski comme l’auteur de ces crimes odieux.
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