Ivy revient à Gotham ! Où en est-on dans Poison Ivy Infinite ?

Poison Ivy rentre à Gotham mais entre Harley et Janet des ressources humaines son cœur balance. On fait le point sur les aventures de Ivy avant le Tome 3 !

A fin de renouer avec la Sève et la puissance à laquelle elle a goûté – puis perdu – lors des événements de l’État de Terreur (BATMAN INFINITE, Coll. DC INFINITE), Ivy décide de s’inoculer l’ophiocordyceps lamia, un champignon parasite la tuant toutefois à petit feu. Se sachant condamnée, elle se résout à offrir à Mère Nature un dernier cadeau : la destruction de l’humanité tout entière.

Elle décide ainsi de sillonner les États-Unis avec pour objectif d’inoculer le lamia au plus de personnes possibles, afin que ceux-ci le transmettent à leur tour et qu’une véritable pandémie se développe en toute autonomie. Mais lors de ce périple, Ivy fait la connaissance de plusieurs personnes qui lui font réviser son jugement: des gens ordinaires, essayant tout comme elle de s’en sortir dans un monde pas toujours fait pour eux, et qui ne mérite peut-être pas le sort funeste qui les attend. Elle prend également conscience que sa rage devrait plutôt être dirigée vers l’auteur de tous ces maux: Jason Woodrue, alias l’Homme de la Sève, qui a fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. Elle parvient à le retrouver et, non sans mal, à le neutraliser, avant d’ingérer les restes de son corps végétal pour acquérir davantage de pouvoirs et empêcher le lamia de la tuer.

Mais Ivy n’a jamais eu l’intention d’en rester là, et choisi de poursuivre son road-trip meurtrier en tâchant cette fois de transmettre le champignon aux personnes directement responsables de l’état de la planète: hommes d’affaires avares, politiciens véreux, et autres pseudo gourous manipulateurs.

C’est au cours de l’une de ces actions qu’Ivy rencontre Janet des R.H., seule personne qu’elle décide de sauver d’une centrale nucléaire, et plus tard d’une exploitation agricole asphyxiant la nature de substances toxiques. De là à penser qu’Ivy apprécie Janet, il n’y a qu’un pas… qui sera allègrement sauté alors qu’elles se mettront en collocation, puis que les deux femmes s’embrasseront après avoir consommé, contre leur gré, une drogue hallucinogène au beau milieu d’une foule de femmes également dans un état second.

Mais dans ces ébats désinhibés, Ivy a sans le vouloir perdu le contrôle du lamia qui parcourt toujours son corps. Celui-ci s’est rapidement répandu à toutes les femmes présentes dans l’assemblée, liant de ce fait leur libre-arbitre à la seule volonté d’Ivy, le centre névralgique de la colonie. Ressentant ainsi un pouvoir nouveau qu’elle pense pouvoir contrôler à sa guise, Ivy décide d’utiliser son «armée» nouvellement créée pour continuer ses actions éco-terroristes… jusqu’à ce que, rapidement, le lamia développe sa propre volonté, et transforme l’une de ces femmes en horrible monstre végétal.

Ivy parvient à venir à bout de cette créature, mais il lui apparait dorénavant clairement qu’elle doit lutter contre les effets de cette «souche sauvage» du lamia, avant d’en perdre définitivement le contrôle. En utilisant son propre sang déjà accoutumé au parasite, elle met au point un vaccin permettant de libérer ces femmes de son emprise. Mais cela ne fait que souligner que toutes les victimes qu’elle a croisé depuis le début de son odyssée meurtrière sont sans doute en train de subir les mêmes horribles mutations, et continuent de parcourir librement le pays. Alors qu’Ivy, accompagnée de Janet, décide d’enfin rentrer à Gotham pour retrouver Harley Quinn, avec qui elle est enfin réconciliée, elle prend conscience qu’en tentant d’empêcher un fléau de détruire la planète, elle en a sans doute provoqué un autre…