Incroyable Urban comics me fait l’honneur d’évoquer mon coup de cœur : Deadly class ! En tant que grand fan de Batman, j’ai même mis Bruce de côté pour Marcus, c’est pour dire ! C’est l’histoire d’un jeune qui s’installe avec ses parents aux États-Unis et bénéficient du système de protection des témoins.
Malheureusement au moment où les choses s’arrangent pour eux, la vie de Marcus bascule comme une mauvaise blague. Résultat d’une des nombreuses décisions politiques du président Ronald Reagan à l’époque.
Suite à cela, Marcus devient orphelin, SDF et souhaite se venger de l’unique personne responsable de son malheur : Le président Reagan. Il est recueilli par Maître Lin, une sorte de Maître Miyagi, qui lui donne la chance d’intégrer l’académie Kings Dominion des Arts Létaux.
Les codes sont les mêmes que l’on trouve dans les lycées : amis, bizutage, bal de promo…
Il va devoir se faire une place dans un univers où amitié et trahison vont de pair.
Et comme le disait Marcus : « Sauf que le couteau dans le dos est bien réel. »
Vous l’aurez compris, il y a plein de références, ou plutôt, j’en vois beaucoup faisant références à des films ou séries des années 80-90 : Karaté Kid, Breakfast Club, Sauvés par le Gong, Degrassi High, j’ajouterais même Parker Lewis ne perd jamais…
Rick Remender s’amuse à parodier le lycée dans un monde violent, avec les bons et mauvais côtés de l’adolescence : Amour, musique, drogue…
En bon sociologue, il évoque aussi les différents groupes d’appartenance (geeks, hispaniques, afro-américains…) et il parvient même à casser les aprioris : Le POGO des Post punk, vous connaissez !
L’histoire va crescendo, c’est un film d’action ados qui monte en puissance à chaque chapitre avec un scénario qui tient la route.
Il n’y a rien de moralisateur mais on a envie d’en savoir plus sur la quête menée par ce jeune adolescent et ses amis qui ont eux aussi une histoire peu commune. Le tout ponctué par des batailles royales dignes de ce nom !
Les dessins de Craig sont beaux, rythmés, son style oscille entre le manga et le comics.
La coloration de Lee Loughridge est magnifique et elle colle parfaitement à l’ambiance ! Pour être franc, c’est mon coloriste préféré. Deadly Class est une bouffée d’adrénaline, une série addictive en 12 tomes qu’il faut absolument connaître !
L’alchimie des mots
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Deadly Class tome 1
1987, San Francisco. Marcus Lopez, fils d’immigrés nicaraguayens et SDF depuis plusieurs années, peine à trouver un sens à sa vie. Alors qu’il pense sérieusement à mettre fin de ses jours, il fait la rencontre de Saya, une mystérieuse jeune fille qui va lui ouvrir les portes de l’Académie Kings Dominion des Arts Létaux. Il découvre alors l’existence d’une école où l’on enseigne aux héritiers de l’élite financière à ériger le meurtre au rang d’art. Marcus a désormais un but dans la vie, il va tuer celui qu’il considère responsable de la mort de ses parents : Ronald Reagan.