Harley Quinn court après l’amour

Harley Quinn revient à Gotham et en librairie vendredi afin de contrer les plan d’Hugo Strange, mais aussi de retrouver celle qu’elle aime : Poison Ivy. Quand Harley Quinn rencontre Prison Break, ça donne Harley Quinn Infinite. Retrouvez ce qu’il s’est passé précédemment dans le tome 1 et 2

Keepsake, le nouvel allié d’Hugo Strange nourrissant une obsession pour Harley, a monté une équipe de super criminels bas-de-gamme pour s’emparer de Gotham : le Caucus de la corruption. Avec ses sbires, qu’il contrôle grâce à la toxine de l’Épouvantail que Strange lui fournit, il décide de partir à la recherche de la pièce manquante de Poison Ivy afin de la contrôler et s’en servir pour assouvir son plan machiavélique.

Et il n’est pas le seul à en fomenter un… Hugo, avec Lockwood, met toujours la ville à feu et à sang grâce à la toxine, et sort la nuit dans les rues de la ville en costume de Batman pour que les habitants se mettent à craindre les héros qu’il leur reste. Également à la recherche d’Ivy, il semble se servir d’Harley et de Keepsake pour le mener à elle.
En effet, Harley court aussi après la femme qu’elle aime, l’envoûtante Poison Ivy, et elle croise dans sa quête l’ex-copine de la belle plante : Bella Garten, alias Gardener. Les deux femmes, au côté de Catwoman, retrouvent la pièce manquante d’Ivy, une jeune femme lui ressemblant en tout
point mais qui ne représente qu’une partie d’elle. C’est quand le Caucus de la corruption les attaque qu’Harley se rend compte que le S.A.F.E, organisme d’Hugo Strange dont le but officiel est de réhabiliter les anciens sbires du Joker, n’est qu’une façade pour des lavages de cerveaux afin de recruter de la main-d’œuvre.

Et quand l’ex-psychiatre est loin de Gotham, son acolyte Kevin décide de prendre le relai pour protéger la ville : armé d’un costume noir blanc et rouge parsemé de piques et de carreaux et d’une crosse de hockey, il arpente les rues pour affronter les malfrats. C’est en essayant de la sauver qu’il rencontre Sam, une jeune femme à la chevelure violette bien capable de se défendre toute seule. Lorsque Strange met le feu à la tour S.A.F.E. et à tous ses employés pour détruire les preuves de ses méfaits, Kevin n’hésite pas à plonger dans les flammes pour sauver Lockwood et les autres, malgré ce qu’ils lui ont infligé. Au dernier moment, Sam décide de l’aider et lui sauve la vie, ce qui scellera le début d’une romance entre les deux.

Mais tuer tous les membres du S.A.F.E. ne suffit pas à Strange dans son entreprise de destruction des preuves : il tente aussi d’assassiner Keepsake.
De leur côté, les filles parviennent à reformer la véritable Poison Ivy et Harley tente de revivre avec elle son idylle romantique, allant jusqu’à proposer un rendez-vous à quatre avec Kevin et Sam, pour rencontrer cette dernière. Mais leur soirée tourne à la catastrophe lorsque Ivy tente de voler un diamant, accusant Harley d’avoir décidé seule qu’elles devraient tirer un trait sur leur carrière de criminelles et la blessant avec ses lianes au passage, et lorsque que Kevin se fait kidnapper par Keepsake, finalement pas si mort que ça. Après cette soirée, Harley prend la décision de laisser partir Ivy pour qu’elle puisse trouver sa propre voie, espérant la retrouver au bout du chemin. Quant à Kevin… il est ligoté sur les rails d’un train filant sur lui à toute allure surmonté d’une bombe prête à exploser !

Le but de Keepsake est de confronter Harley à un dilemme moral (le dilemme du Tramway de Kant, d’après notre psychiatre favorite) : laisser mourir Kevin ou le sauver en faisant changer de direction le train pour qu’il fonce vers Gotham et cause la mort de centaines d’innocents. Mais pour Harley la réponse à ce problème est simple : exploser Keepsake et le train avec, ce qu’elle arrive à faire avec brio grâce à l’aide de son groupe de soutien d’anciens sbires du Joker, nouvellement renommé le Caucus qui va botter le *** de Keepsake.

Et ce n’est pas le plus gros problème du criminel puisque la mystérieuse personne qui lui a sauvé la vie semble vouloir compenser la déception qu’il ait perdu contre Harley à coup de revolver.