Void Rivals, le nouvel album de Robert Kirkman et Lorenzo De Felici

Void Rivals c’est le rendez-vous de l’année, si vous êtes fan d’Alien, de la saga incontournable de la Guerre des Étoiles ou encore de Saga, on vous recommande la lecture de Void Rivals ! Découvrez le tome 1 et le début de l’Energon Universe en librairie.

Robert KIRKMAN et Lorenzo DE FELICI répondent à quelques questions à propos de leur série phénomène Void Rivals !

Kirkman : Je m’amuse comme un fou à écrire cette série. C’est une vraie joie pour moi. J’ai consacré ma carrière à créer des univers dans les bandes dessinées, et je l’ai fait presque exclusivement pendant plus d’une décennie. Aujourd’hui, c’est mon tour de m’amuser avec des personnages et un univers connu de tous et cela me ramène à mon enfance.

Quand j’ai écrit l’épisode 4 (chapitre 4 en français) et je me disais : « Je crois que j’ai une scène pour Shockwave ! Je pense que je peux demander à mon estimé partenaire Lorenzo De Felici de dessiner l’un de mes Transformers préférés ! » C’est génial d’avoir la liberté de faire ça.

Nous construisons un univers plus vaste. Il y aura donc beaucoup de scènes mineures dans Void Rivals, où l’on voit quelqu’un, où il dit quelque chose et où cela semble sans importance… mais au fil du temps, si vous avez lu Invincible, ou si vous avez lu The Walking Dead, il y a des tonnes de petites choses qui se produisent et qui reviennent dix ans plus tard. C’est l’environnement que nous essayons de construire.

• Qui verrons nous ? Plus de Transformers dans Void Rivals ?

Kirkman : J’ai envoyé beaucoup de références à Lorenzo pour préparer les prochains numéros. Donc oui, et, encore une fois, tout cela aura un sens. Mais je tiens à préciser que Void Rivals n’est pas un livre sur les Transformers. Il se déroule dans l’environnement de science-fiction que l’on rencontre un peu dans le film original de 1986 et dans de nombreux épisodes des saisons 3 et 4 de la série originale. Il y a beaucoup de choses en dehors de cette série qui sont dans l’espace profond – les éléments de science-fiction cool de Transformers. J’adore pouvoir intégrer ces éléments. Mais Void Rivals est une série à part entière, avec ses propres personnages, sa propre histoire et son propre programme.

Elle va donc s’imbriquer dans tout cela, mais elle a aussi sa propre dynamique narrative qui va la faire avancer.

• Comment se déroule la redéfinition des Transformers dans Void Rivals ?

De Felici : De nous tous, je suis celui qui est le moins nourri par la nostalgie de l’enfance. C’est ma curiosité pour la déformation de ces mondes qui me motive. Je viens d’Italie. Là-bas, les Transformers étaient importants, mais pas autant qu’ici. Pour moi, c’est très excitant chaque fois que Robert m’envoie un scénario et qu’il y a un nom qui ne m’est pas très familier. Faire le tour et chercher des références, c’est toujours comme une découverte. Je connais les Transformers, mais je ne suis pas très familier avec le monde qui les entoure. Avec certains designs, je veux être aussi respectueux que possible. Mais en même temps, j’aime leur donner un petit tour ou une nouvelle vibration ou quelque chose comme ça.

Le plaisir que Robert prend à écrire, je peux le sentir dans les pages. Cela m’aide beaucoup de parcourir Google, de chercher des références et d’autres choses. J’aime aussi le fait que, comme l’a dit Robert, c’est notre création, notre vision de l’Energon Universe. Nous rencontrons les Transformers, et je ne sais pas qui d’autre nous allons rencontrer. Mais j’aime le fait que nous créons notre propre petit monde.

• Comment avez-vous travailler ensemble ?

Kirkman : Lorenzo et moi avons écrit un livre intitulé Oblivion Song, et c’est l’un des projets les plus amusants sur lesquels j’ai travaillé. Parce que j’ai pu imaginer au hasard cette nouvelle dimension que les personnages habitaient, qui avait ses propres formes de vie extraterrestres et ses propres plantes extraterrestres. Lorenzo prenait les scripts que j’écrivais et les transformait en ces environnements insensés qui étaient si bien pensés et si visuellement époustouflants.

Quand j’ai commencé à développer Void Rivals, je me suis dit : « Lorenzo est le seul artiste capable de faire ça. » Nous essayons de créer un nouveau coin de l’Energon Universe. J’aime à penser que c’est le ciment qui maintient ensemble les briques des autres titres. Cela implique non seulement de concevoir de nouveaux personnages, mais aussi deux races extraterrestres distinctes qui ont des bâtiments et des véhicules différents. Nous voulons vraiment que Void Rivals donne l’impression d’être une ligne de jouets que l’on aurait pu trouver sur les étagères dans les années 80, à côté de Transformers et de G.I. Joe.

Cela implique beaucoup de création, et c’est un domaine dans lequel Lorenzo excelle. Son art est si cool et si vivant. C’est aussi moi, en tant qu’enfant, qui me dis « Oh mon Dieu, ça va être la chose la plus cool de tous les temps ». C’est un vrai bonheur de travailler sur ce livre avec lui, et j’espère que le plaisir que nous prenons à créer tous ces nouveaux jouets transparaît dans le livre.

• Où en est-on dans Void Rivals ?

Kirkman : Dans le numéro 7 on rencontrera un nouveau personnage très dangereux, très effrayant, terrifiant, pour lequel Lorenzo a réalisé l’un des plus beaux dessins que j’aie jamais vus. J’adore ce personnage.