Jimmy Olsen est un personnage emblématique de l’univers de Superman. Ce jeune photographe intrépide travaille pour le Daily Planet aux côtés de Lois Lane et Clark Kent. Découvrez Jimmy Olsen, l’ami fidèle de Superman, photographe talentueux du Daily Planet et grand fan de Superman. Un héros du quotidien à Metropolis.
Jimmy Olsen, jeune journaliste pour le journal de Metropolis Daily Planet, vit avec sa mère Sarah dans le district de Bakerline, au sein de la grande cité. Sarah Olsen était encore adolescente quand elle a donné naissance à son fils et demeure jeune malgré ses cheveux blancs.
Le père de Jimmy a été porté disparu en Asie du Sud-Est, mais certains indices laissent entendre qu’il est peut-être encore vivant.
À l’âge de quatorze ans, Jimmy est devenu garçon de courses pour le Planet. Le directeur de publication Perry White entretient depuis longtemps une attitude rugueuse mais paternelle à son égard. Le jeune homme se lie d’amitié avec deux journalistes vedettes du Planet, Lois Lane et Clark Kent. Il finit par devenir apprenti journaliste au sein de la rédaction.
Ces dernières années, il a fait la preuve d’un grand potentiel en travaillant sur plusieurs articles importants.
Petit génie de l’électronique, Jimmy fait la connaissance de Superman à l’occasion d’une urgence qui l’oblige à contacter l’Homme d’Acier afin de sauver une jeune voisine. À cette fin, il construit un appareil grossier capable d’émettre un signal hypersonique en vue d’appeler Superman.
Par la suite, il affine le dispositif et l’incorpore à sa montre. Superman, impressionné par l’inventivité du jeune
homme, lui permet de conserver la montre, d’autant qu’Olsen se montre plus raisonnable en grandissant et ne l’emploie que pour prévenir Superman de potentielles menaces ou pour l’appeler s’il se trouve lui-même en danger.
La montre-signal d’Olsen émet un bruit hypersonique indiscernable par la plupart des créatures mais que Superman peut entendre, dans la limite de la portée de son ouïe. Le signal se diffuse à la vitesse du son mais ne peut se déplacer dans le vide, si bien que Superman ne l’entend pas s’il est dans l’espace.
Jimmy Olsen est une création du producteur Bob MAXWELL à destination du feuilleton radiophonique The Adventures of Superman (qu’on retrouve dans Superman Écrase le Klan) et fait entendre sa voix le 15 avril 19401.
Rétroactivement, l’apparition d’un garçon de courses de la rédaction du Daily Planet dans Action Comics #6 sera considérée comme les débuts du jeune apprenti dans les bandes dessinées. Mais il ne sera nommé Jimmy que dans Action Comics #10, n’obtiendra son nom de famille que cinq numéros plus tard et n’aura un rôle significatif qu’à la hauteur de la bataille de Superman contre son premier opposant costumé, l’Archer, dans le numéro 13.
Au fil du temps, le jeune rouquin devient une figure récurrente des bandes dessinées et des comic strips, mais il ne fait aucune apparition dans les dessins animés produits par les Studios Fleisher. Cependant, il s’avère assez populaire pour être inclus dans deux serials Superman, où il est incarné par Tommy BOND, puis, à partir de 1952, dans la série télévisée Adventures of Superman, cette fois joué par Jack LARSON. L’interprétation énergique, quoique naïve, de l’apprenti reporter cimente ce dernier dans l’esprit et le cœur des spectateurs.
Face au succès colossal de la série, le responsable éditorial Mort WEISINGER promeut finalement Jimmy, le faisant passer du statut de coursier à celui de jeune journaliste dans Superman #86.
Cherchant à capitaliser davantage sur la popularité du feuilleton, DC fait paraître une nouvelle série, Superman’s Pal Jimmy Olsen, dont le premier numéro est daté de septembre 1954. Afin d’alimenter cette série dérivée, plusieurs éléments sont ajoutés au mythe, à l’exemple de la Rédaction volante du Daily Planet, et de son pilote, Jumbo Jones. Plus important, c’est l’occasion de découvrir la montre-signal qui, depuis lors, est indissociable du jeune journaliste. La propension de celui-ci à se jeter dans les ennuis, de manière intentionnelle ou non, conduit Superman à lui offrir une montre capable d’émettre un signal à haute fréquence auquel il pourra répondre.
Durant l’Âge d’Argent, il est précisé que la montre est composée d’argent, de platine, d’or, mais aussi de métaux exotiques venus des quatre coins de la galaxie, parmi lesquels du tulanium de Zumoor, du morabalt de Xenon, du déronium, un élément artificiel créé au 30e siècle, de la tuhanite, un minerai kryptonien rare, et de la zénalite, un matériau qui permet au signal de se propager dans l’espace (mais qui n’a fonctionné qu’une fois).
Jimmy s’avère capable d’utiliser sa montre de manière parfois impulsive, au grand dam de son ami.
Par la suite, alors qu’il fréquente Lucy, la jeune soeur de Lois Lane, Jimmy fabrique une version plus sommaire de la montre qu’il offre à sa petite amie.
Le succès du titre solo de Jimmy encourage DC à rééditer l’exploit, cette fois avec Superman Girl Friend Lois Lane, dont la première aventure paraît dans la revue Showcase avant les débuts réels de la série. En 1974, les deux titres s’arrêtent et, avec Supergirl, se poursuivent dans l’anthologie The Superman Family, qui reprend la numérotation de Jimmy Olsen.
De manière rétroactive, il est établi, à l’aide d’un long flash-back, de quelle manière Jimmy obtient sa montre-signal : il décroche un scoop en dénonçant le réseau d’extorsion et de racket organisé par Turk Moraine et Big Mike Arnstein. Le hasard voudra que Superman sauve l’adolescent, jeté par les bandits à travers une fenêtre de gratte-ciel.
Enchanté par la révélation produite par Jimmy, Perry White le promeut apprenti journaliste. Estimant que cette promotion signifie de nouvelles mises en danger et des sauvetages à venir, Superman offre au jeune homme une montre-signal à utiliser en cas d’urgence, comme il est précisé dans Superman Family #218, daté de mai 1982.
Sous l’influence de John BYRNE, la montre nécessite une explication plus réaliste. Dans la continuité actuelle, il est stipulé que Jimmy a dessiné la montre qui sera ensuite fabriquée pour lui par la Merveille de Metropolis. Même Lex Luthor a créé sa propre version, qu’il utilise quand il a besoin d’attirer l’attention de Superman. Dans Action Comics #1050 (à lire dans SUPERMAN INFINITE tome 5), le magnat donne des explications : « Avec le temps, j’ai fini par remarquer que ton ami, l’insupportable Jimmy Olsen, avait une montre semblable. J’ai compris qu’elle envoyait un signal qui pouvait t’appeler à la demande… alors je m’en suis fabriqué une. Avec des améliorations. »
À la télévision, Superman et Supergirl donnent à leurs alliés costumés une version de la montre signal, à utiliser en cas d’urgence, dans le cadre des séries de la chaîne CW appartenant à l’Arrowverse.

Superman écrase le Klan
Nous sommes en 1946 et la famille Lee vient tout juste de quitter le quartier chinois pour le centre-ville ultra-animé de Metropolis. Le père de famille prend avec enthousiasme ses nouvelles fonctions au centre médical tandis que ses deux enfants, Tommy et Roberta, trépignent à l’idée de se rapprocher de leur héros favori : Superman ! Mais l’euphorie est de courte durée. Très vite, la crainte s’installe car la petite famille sent qu’elle n’est pas la bienvenue. Un groupe d’individus profondément malveillants appelé le Ku Klux Klan use des pires méthodes pour les pousser à quitter la ville, allant jusqu’à kidnapper le jeune garçon. Un acte inacceptable que compte bien réparer un jeune Homme d’Acier qui fait tout juste connaissance avec ses super-pouvoirs !

Découvrir Superman Chronicles 1988 volume 3
La conclusion du run mémorable de John BYRNE sur l’Homme d’Acier, toujours prêt à pousser le personnage dans ses retranchements, quitte à bouleverser les habitudes des lecteurs de l’époque. Après World of Krypton et World of Smallville, l’année 1988 se termine avec la publication de World of Metropolis qui vient parachever la trilogie redessinant les origines et l’univers de Superman. Si le run de BYRNE a connu son lot de critiques au cours de sa publication, il reste indéniable qu’il est le berceau de la modernisation du personnage, ayant réussi à rallumer durablement la flamme de Superman dans le coeur des fans de comics. La fin d’une ère, donc, mais le début d’aventures toujours plus riches pour le dernier fils de Krypton !

Découvrir Batman Superman World’s Finest tome 1
Depuis une attaque chimique dévastatrice, suite à une confrontation avec Metallo, les pouvoirs de Superman ne sont plus ce qu’ils étaient… Pour retrouver sa force d’antan, l’Homme d’Acier n’a d’autre choix que de se tourner vers le justicier de Gotham : le Chevalier Noir. Ensemble, les deux plus grands super-héros que le monde ait jamais connus vont devoir explorer toutes les pistes possibles pour délivrer l’Homme de Demain de son mal… allant jusqu’à enrôler une nouvelle équipe : la Doom Patrol.

Découvrir Superman All-Star – édition spéciale
ALL-STAR SUPERMAN Édition Spéciale 2025 propose le récit culte de Grant MORRISON et Frank QUITELY dans un nouvel écrin, avec une couverture exclusive à l’édition française sur papier teinté Wibalin, un vernis sélectif venant enrichir le dessin, et un ex-libris d’une illustration iconique de la série.
Récit fondateur sur l’Homme d’Acier, ALL-STAR SUPERMAN présente une version du personnage condamné à mourir. Résolument tourné vers l’espoir, il décide de consacrer les jours qui lui restent à la réalisation de douze travaux surhumains, afin de laisser un legs inédit à sa planète d’adoption. Les thématiques humanistes de ce titre ont également servi d’inspiration au prochain film Superman, qui verra le premier des super-héros retrouver le chemin des salles sombres en juillet prochain. Il inaugure donc tout naturellement cette nouvelle initiative éditoriale, appelée à mettre en valeur les récits immanquables et fondateurs du DCU de James GUNN.