Quand l’univers de H.P. Lovecraft rencontre celui de Gotham ! Pour Halloween, laissez-vous entraîner dans la folie avec l’album Batman City Of Madness !
Le principe :
Il existe une Gotham sous Gotham : la Gotham d’en-bas. Pour chaque âme qui habite la ville emblématique de Batman, il existe des copies déformées, telles des reflets dans un miroir brisé, qui peuplent la ville souterraine. Elles sont alimentées par les sentiments les plus sombres de haine et de peur qui se répandent depuis la surface. L’entrée de cette ville déformée par la folie a été gardée pendant des décennies par la Cour des Hiboux, mais aujourd’hui, elle a été violée, infectant l’esprit de certains des méchants les plus dangereux de Gotham. Pire encore, quelqu’un s’est échappé. La version propre à l’autre Gotham du Chevalier noir s’est libérée et cherche à trouver, ou plutôt à prendre, un Robin pour le former comme son propre acolyte déformé. Batman doit désormais s’allier à contrecœur à la Cour des Hiboux pour empêcher Gotham de sombrer dans la folie et le chaos. Êtes-vous prêt à plonger dans cette histoire d’horreur cosmique de Batman ?
Christian Ward, scénariste et illustrateur
Batman : City of Madness est écrit, illustré et coloré par Christian WARD, créateur de bandes dessinées légendaire aux multiples talents, qui nous livre une histoire captivante tant sur le plan visuel que thématique. Le style artistique de WARD est éthéré et surnaturel, grâce à son utilisation de textures et de couleurs vives et audacieuses. Sa palette de couleurs saisissante dépeint un monde qui semble si différent du nôtre et qui transporte le lecteur dans un autre univers dès qu’il pose les yeux sur la première page
3 raisons de lire Batman City of Madness
#1 Un successeur spirituel d’Arkham Asylum.
Sur le plan thématique et visuel, Batman : City of Madness s’inspire directement de Batman : Arkham Asylum. Cela se voit dans le lettrage d’Ostmane-Elhaou, le principal antagoniste de Batman : City of Madness ayant le même lettrage rouge griffonné que le Joker dans Batman : Arkham Asylum. On trouve également des références directes dans l’histoire sombre des origines de Jeremiah Arkham, les entrées du journal d’Alfred qui font écho à celles de Jeremiah dans Asylum, les personnages qui reviennent ou font des apparitions, et les dialogues qui font référence et allusion au classique Batman de 1989.
#2 De nouveaux designs
De nouveaux designs de personnages tordus et audacieux pour certains des habitants les plus emblématiques de Gotham. Sur la couverture du numéro 3, on voit un Batman à la Cthulhu prendre vie grâce à l’illustration saisissante de WARD, mais cela ne s’arrête pas là en ce qui concerne les doubles tordus de la Gotham d’en-bas. Double-Face, notamment, bénéficie d’un design radicalement différent et Robin d’un nouveau design beaucoup plus sombre. Gotham elle-même, qui est sans doute un personnage à part entière, bénéficie également d’un relooking contorsionné.
#3 Le journal d’Alfred
Les notes du journal d’Alfred révèlent ses pensées et ses sentiments les plus intimes. On peut dire sans se tromper que personne ne connaît Bruce Wayne aussi bien qu’Alfred Pennyworth. Il a aidé à élever Bruce et a été témoin des aspects les plus sombres et les plus effrayants de Bruce et de Batman. Batman : City of Madness comprend quelques narrations d’Alfred sous forme de notes intimes qui révèlent ses sentiments les plus vulnérables à l’égard de son fils adoptif. On voit à quel point Alfred est rongé par la culpabilité et l’inquiétude pour le bien-être de Bruce.
Pourquoi ça vaut le coup ?
Batman : City of Madness est une histoire vraiment magnifique. Les illustrations de Christian WARD sont éthérées et surnaturelles. Les designs uniques des personnages ont immédiatement attiré notre attention lorsque nous avons pris cette bande dessinée pour la première fois, et nous avons savouré chaque page au fur et à mesure de notre lecture. Nous assistons également à des moments émouvants qui concluent cette histoire et apportent une certaine conclusion tant aux personnages qu’au lecteur. Cette histoire explore ce que le traumatisme, la douleur et la quête de vengeance peuvent faire à des personnes innocentes.
Christian WARD démontre avec brio comment jouer avec les genres et les mélanger lorsqu’il s’agit de l’univers des super-héros DC. Un héros peut exister dans n’importe quel contexte, qu’il porte un costume moulant aux couleurs vives et protège une grande ville, ou qu’il parte à la conquête des étoiles et défende les recoins les plus sombres de l’univers. Il y a tant à explorer dans le genre des histoires de super-héros, et c’est exactement ce que fait Christian WARD en nous montrant comment un héros que nous connaissons tous peut s’intégrer et combattre une menace lovecraftienne de manière transparente. De plus, explorer un personnage déjà établi et très apprécié dans un cadre nouveau et unique est quelque chose qui enthousiasme les fans. Qui n’aimerait pas une histoire cosmique de Batman inspirée de Cthulhu ?

Batman City of Madness
La Cour des Hiboux, sinistre cabale gothamienne qui tire les ficelles dans l’ombre, garde un portail menant à une Gotham City déformée, en proie à des créatures terrifiantes dépassant largement les frontières de l’imaginable. Quand ce passage entre les deux mondes cède une créature de la nuit s’infiltre dans Gotham avec un objectif bien précis en tête : trouver son propre Robin pour l’accompagner dans son éternelle quête de vengeance…

