S’il est né en 1966 à Melbourne (Australie), c’est pourtant bien à Rome que vit et travaille l’artiste italien Adrian Tranquilli. Complètement interpellé par le manque de poésie et d’humanité engendré par notre société contemporaine individualiste, il s’approprie symboles et héros des croyances populaires et du monde des comics afn d’en présenter leur face la plus intime, la plus généreuse comme la plus fragile. Ce n’est donc pas la puissance et les pouvoirs des BatmanSuperman, Spider-Man, Wolverine et autres caïds invincibles qui le fascinent, mais bien leurs maux cachés et leur vulnérabilité. Des icônes qui descendent de leur piédestal et se délestent de leur splendeur et foriture de scène comme pour transmettre au Terrien que la puissance est aussi en lui. À condition de s’intéresser au message et d’oublier quelque peu l’endoctrinement religieux d’antan.

This is not a Love Song # 1
Polystyrène, résine et or Polystyrene, 190 x 40 x h 175 cm
Collection privée
© Adrian Tranquilli, 2005

Afer the West
Fibre de verre et argent 240 x 160 x h 120 cm
Collection Maison d’Ailleurs
© Adrian Tranquilli, 2013

This is not a Love Song # 2
Polystyrène, résine et argent 60 x 85 x h 165 cm
Collection privée
© Adrian Tranquilli, 2005

 

Retrouvez son travail, son interview ainsi que la réunion d’autres artistes du moment transmettant leur vision des super-héros au monde dans le premier catalogue d’exposition Superman, Batman and Co…mics : https://www.urban-comics.com/superman-batman-and-co-mics/ 

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