Do A Power Bomb : Passion Catch

« C’était la naissance de mon amour pour cette forme d’art incroyable, et l’inspiration pour ce qui deviendrait DO A POWERBOMB! Je pourrais continuer longtemps à vous parler des raisons de mon amour pour le catch professionnel ». Découvrez DO A POWERBOMB l’album shonen de Daniel Warren Johnson en librairie !

C’était l’été 2018, et ma fille ne voulait pas dormir. Elle ne pleurait pas quand on la prenait dans nos bras, mais les larmes commençaient à couler dès qu’on la posait dans son lit. Ma femme et moi avions eu notre belle Fiona en février, et après plusieurs mois de longues nuits ininterrompues, il fallait soudain se relayer. Je faisais les quatre premières heures, puis c’était au tour de Rachel, et ainsi de suite.

C’est à ce moment-là que je me suis retrouvé assis sur le canapé, ou à faire les cent pas dans notre appartement, réconfortant mon bébé à chaque instant, avec la télé allumée pour m’aider à passer le temps. Après avoir regardé toutes les séries, les films ou les documentaires possibles, je voulais quelque chose de différent.

Je me suis souvenu de conversations avec mes amis, plusieurs mois auparavant. Ils parlaient d’une certaine New Japan Pro-Wrestling. Pro-Wrestling ? Du catch ?! Vous voulez parler des hommes en sous-vêtements ? Les feuilletons mélodramatiques pour garçons ? Je n’avais jamais eu le droit de regarder le catch en grandissant et j’avais loupé les jours de gloire de l’ère Attitude des années 1990. Mais j’adorais l’allure des catcheurs que m’avaient montrée mes potes et j’étais intrigué. En plus, j’avais un bébé qui ne dormait pas et pas mal de temps devant moi. Donc j’ai testé la New Japan, pendant le G1 Climax, un célèbre tournoi s’étalant sur un mois où se déroulent certains des meilleurs matchs de l’année. Et évidemment, je me suis retrouvé attiré par les personnages, par les prouesses physiques, par toute cette énergie et cette production. Ça m’a aspiré.

Je regardais depuis une semaine sans me jeter dans le grand bain, jusqu’à ce que je voie un match bien particulier : Kota IBUSHI contre Tomohiro ISHII. Ces deux catcheurs dégageaient une telle intensité… On pouvait lire dans leurs yeux : « Nous allons donner absolument tout ce que nous avons pour ce combat », et c’est ce qu’ils ont fait. Alors qu’IBUSHI réalisait un saut de lune depuis un balcon de quasiment 5 mètres, je savais que j’étais en train de regarder deux personnes au sommet de leur art. C’était magique. Et à partir de ce moment, j’étais accro.

C’était la naissance de mon amour pour cette forme d’art incroyable, et l’inspiration pour ce qui deviendrait
DO A POWERBOMB! Je pourrais continuer longtemps à vous parler des raisons de mon amour pour le catch professionnel : le mélange entre du vrai sport et des moments organisés, l’aspect théâtral de voir quelqu’un mettre sa vie en jeu pour une histoire, mais sincèrement, si quelqu’un n’a pas délibérément fait l’expérience du catch, c’est compliqué d’expliquer pourquoi c’est si génial.

Ce qui nous amène aux comics. Je suis persuadé que les comics sont une forme d’art engageante. Des memes jusqu’aux petites bandes-dessinées dans les journaux, nous entrons instantanément en contact avec ce mélange d’images et de mots. Pour moi, ça en fait la meilleure plateforme pour présenter de nouveaux mondes et de nouvelles idées à quelqu’un. Voici une des nombreuses raisons pour lesquelles j’aime autant les comics :
la facilité de partager ma passion avec d’autres personnes.

Et partager des choses que j’aime me procure tellement de joie. Je l’ai fait avec Murder Falcon et le heavy metal, et je le fais ici aussi, avec le catch. Le but reste toujours d’inviter les gens, peu importe où ils se trouvent. Donc si vous êtes fans de catch, bienvenue, vieux frères ! Et si vous ne l’êtes pas, alors je suis heureux que vous soyez arrivés jusqu’ici !

DANIEL WARREN JOHNSON

P.S. Un remerciement particulier à ma fille, Fiona Johnson, pour m’avoir aidé à être inspiré par quelque chose de nouveau. T’es la meilleure et je t’aime !

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