Les Amazones ont été effacées de l’histoire ! Guerrières mythologiques redoutables, elles étaient les égales des hommes dans les récits antiques. Chez DC, Diana de Themyscira, alias Wonder Woman, est la princesse de ce peuple féministe et libre. Mais en 2025, on renverse les codes avec l’ère Absolute ! Oubliez l’île paradisiaque, Diana est la puissance princesse des Enfers dans Absolute Wonder Woman !
Longtemps considérées comme des figures purement mythologiques, les Amazones ont fasciné aussi bien les Grecs de l’Antiquité que les historiens modernes. Guerrières redoutables, vivant sans hommes selon les légendes, elles étaient décrites par les auteurs antiques comme des femmes farouches, parfois cruelles, entièrement dévouées à la guerre.
Leur nom, issu du grec a-mazos (« sans sein »), a donné naissance à la légende selon laquelle elles se mutilaient le sein droit pour mieux tirer à l’arc, une légende qui n’a pas de fondement archéologique.
Si les auteurs grecs les plus anciens leur reconnaissaient une noblesse, les Amazones deviennent progressivement, dans la tradition littéraire, des ennemies redoutables, voire monstrueuses. Des figures que les héros, comme Héraclès ou Thésée, doivent vaincre pour rétablir l’ordre !
Des fouilles en Asie centrale et dans les steppes du sud de la Russie et de l’Ukraine ont mis au jour des tombes de femmes scythes ou sarmates (peuples nomades cavaliers) avec des blessures de guerre, comme les hommes, et enterrées avec les mêmes honneurs de les hommes. Serait-ce les réelles Amazones ?
Il a fallut attendre la bioarchéologie et l’analyse ADN pour assurer que ces squelettes étaient bien ceux de femmes et non d’hommes. Cela prouve que, loin d’être une invention, des femmes guerrières ont bel et bien existé. Elles n’étaient pas marginales, mais faisaient partie intégrante de la vie militaire et communautaire de leur peuple.
Ces peuples de cavaliers vivaient dans des sociétés où les femmes pouvaient chasser, se battre, et avoir des enfants, parfois même tout cela à la fois. À la différence des cités grecques où les femmes avaient un rôle strictement domestique, ces cultures nomades étaient bien plus égalitaires. Il est probable que les Grecs, lors de leurs contacts avec ces peuples, aient été profondément frappés par ces femmes combattantes, ce qui aurait nourri leurs récits mythiques.
Ainsi, le mythe des Amazones trouve ses racines dans une réalité historique : celle de femmes libres, mobiles, puissantes, participant activement à la guerre et à la vie sociale. Leur transformation en figures mythiques hostiles ou grotesques dans certains récits grecs traduit moins une volonté de les célébrer que de réaffirmer la domination masculine. Pourtant, leur souvenir reste vivant comme symbole d’un autre modèle de féminité, indépendante et guerrière.
Élevée par cette communauté de femmes puissantes, il n’est pas étonnant que Diana de Themyscira, princesse Amazone, soit devenue Wonder Woman ! Mais, et si elle n’était pas princesse Amazone mais princesse des Enfers ? Découvrez les nouvelles origines de Wonder Woman dans un récit captivant avec Absolute Wonder Woman !

Absolute Wonder Woman – tome 1 EN LIBRAIRIE
Depuis des millénaires, les Amazones ont protégé l’humanité dans l’ombre au fil de son développement, empêchant les incursions de monstres venus d’ailleurs. Mais quand les dieux leur tournent le dos, la Princesse des Amazones, Diana, est exilée aux Enfers et le nom même des Amazones est rayé de l’histoire… Sans île du Paradis, sans la sororité qui l’a forgée en tant qu’héroïne, et sans même son rôle d’émissaire de paix… Diana reste Wonder Woman !