5 anecdotes sur G.I. Joe

Dans l’Energon Universe, tout est lié ! Avec l’arrivée des Cybertroniens sur Terre, Cobra Commander veut s’emparer des technologies extraterrestres, pour étendre la régence de Cobra-La ! Face à cette menace galactique inconnue, Duke et les G.I. Joe sont la première ligne de défense pour l’humanité.

#1 : Sans Barbie, pas de GI Joe

La gamme de jouets G.I. Joe était presque exclusivement conçue pour les garçons, au point de ne même pas proposer de déclinaison destinée aux filles, contrairement à la série She-Ra, sœur de He-Man. Il est donc assez ironique de constater que ces jouets n’auraient jamais vu le jour sans le succès retentissant des poupées Barbie dans le monde. C’est pour cette raison que le créateur Stan Weston a proposé à Hasbro de créer une sorte de Barbie pour garçons. Maintenant vous savez, et savoir, c’est déjà la moitié du combat.

#2 : On ne prononce pas le mot en P

Le gros problème lorsqu’on suit les traces de Barbie, c’est que Hasbro devait convaincre un marché sceptique que les garçons voudraient jouer avec des « poupées », même si celles-ci étaient conçues pour être plus robustes et masculines. Pour contourner cette aversion liée aux « microbes des filles », le terme « figurine articulée » (Action Figure) a été inventé afin d’éviter le redouté mot en P. Ainsi, l’histoire du jouet a été à jamais transformée, et une génération d’adultes désabusés continuerait à s’offusquer qu’on ose appeler leurs objets de collection grandeur nature des poupées au lieu de « figurines articulées ».

#3 : Un garage pour un seul jouet

Même les fans les plus passionnés ne contesteraient probablement pas que l’objectif principal de nombreuses grandes franchises était de vendre des jouets. Si les figurines G.I. Joe coûtaient généralement bien moins cher qu’un Autobot moyen, les véhicules, eux, étaient une toute autre affaire. Le plus grand et le plus cher des ensembles de jeux était le USS Flagg, un gigantesque porte-avions de plus de 2,10 mètres de long, vendu au prix royal de 109,99 $ en 1985. Inutile de dire que seuls les enfants les plus gâtés, et disposant d’un garage suffisamment grand, avaient le privilège de posséder ce mastodonte de jouet.

#4 : Inspiration film d’époque

Trouver des noms accrocheurs pour de nouvelles marques est un exercice difficile, surtout avant l’arrivée d’internet et des générateurs de noms aléatoires. Lors de la conceptualisation de la gamme de jouets originale en 1964, Hasbro s’est tourné vers les films de guerre classiques pour s’inspirer, et a finalement choisi le film de 1945 The Story of G.I. Joe, avec Ernie PYLE. Le nom s’est imposé immédiatement, car appeler les soldats de l’armée des « Joes » était un surnom très courant à l’époque. Le nom de leurs ennemis jurés, « Cobra », en revanche, aurait apparemment été improvisé sur le moment lors d’une réunion chez Hasbro, plusieurs décennies plus tard.

#5 : Plus que Spider-Man et X-Men

Même si la série animée est souvent la première chose à laquelle les gens pensent en évoquant la franchise, le comics G.I. Joe a en réalité rencontré un plus grand succès critique. Publié par Marvel et écrit par Larry HAMA, le comics original a duré plus de 150 numéros et proposait un univers plus réaliste, mettant moins l’accent sur les conflits militaires et une galerie de personnages élargie (et souvent sacrifiable) que sur les hommes-serpents antiques ou les voyages dans le temps. À son apogée, la série s’est même mieux vendue que certaines des plus grandes licences de Marvel, comme Spider-Man et X-Men.