The Batman : Interview avec Robert Pattinson

Robert Pattinson, le nouveau Batman au cinéma, revient sur ce rôle et le personnage de Bruce Wayne !

Deux années à arpenter les rues en tant que Batman et à insuffler la peur chez les criminels ont mené Bruce Wayne au coeur des ténèbres de Gotham City. Avec seulement quelques alliés de confiance – Alfred Pennyworth, le lieutenant James Gordon – parmi le réseau corrompu de fonctionnaires et de personnalités de la ville, le justicier solitaire s’est imposé comme la seule incarnation de la vengeance parmi ses concitoyens. Lorsqu’un tueur s’en prend à l’élite de Gotham par une série de machinations sadiques, une piste d’indices cryptiques envoie le plus grand détective du monde sur une enquête dans la pègre, où il rencontre des personnages tels que Selina Kyle, alias Catwoman, Oswald Cobblepot, alias le Pingouin, Carmine Falcone et Edward Nashton, alias l’Homme-Mystère. Alors que les preuves s’accumulent et que l’ampleur des plans du coupable devient clair, Batman doit forger de nouvelles relations, démasquer le coupable et rétablir un semblant de justice au milieu de l’abus de pouvoir et de corruption sévissant à Gotham City depuis longtemps.

1. COMMENT S’EST PRÉSENTÉE L’OPPORTUNITÉ DE JOUER BATMAN ?

En 2018, j’ai rencontré Dylan Clark, le producteur de The Batman, et je l’ai vraiment apprécié. Nous avons commencé à parler de Batman et, pour une raison quelconque, ce personnage est toujours ressorti comme étant très spécial. J’ai été très excité quand il m’a dit que Matt Reeves était le réalisateur. Matt m’a montré les premières bribes d’histoire et m’a expliqué le ton du film. Puis, tout à coup, j’ai passé les essais et la terreur s’est installée.

2. QUELS COMICS VOUS ONT INSPIRÉ POUR L’INTERPRÉTATION DE BRUCE WAYNE ?

J’ai passé l’année 2019 à voyager avec ma valise remplie de bandes dessinées de Batman. Batman : Un Long Halloween a eu une grande influence sur tout le film. J’ai vraiment aimé ce comics et Batman : Amère Victoire. J’ai dû lire tous les comics du top 20, mais j’ai vraiment aimé Batman : Ego (Darwyn COOKE), Batman : Shaman (Dennis O’Neil, Ed Hannigan et John Beatty) et Batman : Damned (Brian Azzarello et Lee Bermejo). J’ai beaucoup lu de comics qui parlent d’implications psychologiques autour du fait de se costumer en une entité presque mythologique. J’aimais aussi ceux qui allaient dans le sens du surnaturel, où il y avait un élément spirituel.

3.QUEL EST L’ÉTAT D’ESPRIT DE BRUCE AU DÉBUT DU FILM ?

Bruce est manifestement un personnage assez obsessionnel, et il a construit le concept de Batman pendant des années. On a l’impression qu’il a envie de mourir en sortant le soir. J’ai toujours l’impression qu’il veut continuer à recréer la nuit où ses parents sont morts. Finalement, il n’a même pas vraiment beaucoup d’équipements technologiques, simplement une armure pare-balles, mais c’est l’essentiel.

4.COMMENT ÉTAIT-CE DE VOIR LA RÉALISATION DE GOTHAM CITY ?

Les décors sont tout simplement époustouflants et magnifiques. Le fait de préserver les éléments gothiques a donné à la ville une véritable histoire et c’était très concret. Je n’avais même pas réalisé que la moitié des décors étaient construits, je pensais juste qu’ils étaient déjà là. Il y a quelque chose dans le Manoir Wayne qui ressemble à une cathédrale. Il y a cette combinaison de bâtiments superbes entourés de décrépitude et de crasse. C’est un peu comme ça que Bruce voit la ville. C’est une ville qui était géniale, mais qui a été envahie par des éléments toxiques.