Il existe une rue, à deux pas de chez vous, familière et pourtant inconnue. Les êtres vils et cruels sont attirés vers ce carrefour de la folie et de la morale, où les attend une inéluctable fatalité… Cette rue s’appelle Hyde Street.
Les prisonniers de cette infernale intersection de la réalité et de l’illusion s’appellent… les Résidents. Avant Hyde Street, ils avaient tous une histoire. Une vie. Qui sont-ils ?
Mr. X-Ray

M. Frederick Xavier Ray était un homme banal de 1966, forgé dans l’avidité et la manipulation. A l’âge d’or de la publicité, il était capable de vendre un chat à une souris. Sa dernière trouvaille : es lunettes à illusion d’optique promettez aux porteurs de voir les plus noirs secrets des autres. Il mentait aux consommateurs sans culpabilité aucune. Pourtant, c’est bien la culpabilité qui l’a fait arriver sur Hyde Street.
Anecdote effrayante : Mr. X-Ray et hanté par un ouistiti pygmée zombie (alias « Reece : le plus petit singe du monde ! ») qu’il a plus ou moins accidentellement, disons, jeté par la fenêtre de son bureau au 14e étage !
Pranky

Scout en 1955, Pip « Pranky » Peabody est un jeune homme en mal de camaraderie. Mais sous son bel uniforme de scout et ses traits juvéniles couve un esprit malade. Retors par choix comme par nécessité, il prête un funeste serment : non pas d’aider mais de damner son prochain. Pranky collecte les âmes comme un scout collecte les badges, et ce qu’il préfère, c’est punir les adultes.
Anecdote effrayante : Pranky a damné son maître d’école, M. Dewey, en le forçant à se disséquer lui-même !
Le Monstre mutique

Oscar Lestrange rêvait d’être acteur, malheureusement, son talent n’était pas reconnu par son agent. En 1949 lui est offert le rôle du monstre dans le film Deux Nigauds contre le frère de Frankenstein. A Hollywood, l’identité est malléable. Elle se façonne, se sculpte… ou se sacrifie. Ici, l’homme s’efface sous les coups de pinceaux, sous la colle et les prothèses, jusqu’à ce que seul demeure… le monstre. Oscar Lestrange disparaît, avalé par une incarnation caricaturale et rafistolée de la peur. Quand les projecteurs faiblissent, l’homme n’est plus qu’un souvenir, et le monstre une réalité… bientôt confinée ) jamais… sur Hyde Street.
Anecdote effrayante : En 1952, l’agent d‘Oscar Lestrange, Stan Orsatti, profita de la chasse aux sorcières pour se débarrasser de ses concurrents et de ses ex-clients dérangeants en les dénonçant comme communistes à la commission des activités anti-américaines. Il finit par atterrir à son tour sur Hyde Street.
Mlle Bienfaite

Mlle Glee Bienfaite est l’avatar des jugements incessants. Issue d’une ère faite de jambières, d’optimisme forcené et de perfection inatteignable, elle est devenue une professeure d’aérobic sans pédagogie et bienveillance. En 1983, confrontée à la réalité de ses actions, Mlle Bienfaite fit comme à son habitude… elle courut et se trouva… sur Hyde Street.
Anecdote effrayante : L’ancien employeur de Mlle Bienfaite, Ivan, a bâti un véritable empire de fitness… illégalement. Il a été arrêté en 1987 pour avoir fourni de la « sauce » (des anabolisants) à ses clients.
Le Compteur

Le Compteur gouverne tous les Résidents. C’est le plus maléfique des êtres de ce lieux. L’architecte de cette perverse réalité. Il n’a ni histoire, ni passé… Il n’est que bribes fugaces. C’est lui qui compte les points, qui accorde les âmes.
Anecdote effrayante : Humaine… ou surnaturelle ? La nature véritable du Compteur est un mystère, tout comme les origines de Hyde Street. Le Démon Intérieur est l’unique Résident à être en quête de réponses, mais il n’en a pour l’heure trouvé aucune.
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Hyde Steet tome 1 NOUVEAUTE
À sa mort, l’ancien escroc des années 1960, Mr. X-Ray, se retrouve sur Hyde Street, un lieu étrange où les âmes tourmentées sont confrontées à leurs crimes et malhonnêtetés passés. Il y croise Pranky, un jeune scout maléfique, le Dr Ego ou encore Miss Goodbody, tous oeuvrant pour le compte d’une entité mystérieuse appelée « le Comptable des péchés ». Pour quitter Hyde Street ils n’ont qu’une solution : collecter 10 000 âmes errantes. La fin justifie-t-elle les moyens ?

