Tantôt super-vilaine tantôt militante, Pamela Lillian Isley est un personnage ambivalent dans l’histoire de DC. Tuer l’humanité pour sauver la planète ? C’est la mission qu’elle s’est donnée ! Sans aucun doute, cela fait de Poison Ivy la super-vilaine la plus vénéneuse !
Poison Ivy – Fiche personnage
Nom réel : Pamela Lillian Isley Alias : Poison Ivy
- Première Apparition: Batman #181 (Juin 1966)
- Créateurs: Robert Kaningher et Carmine Infantino
Son Histoire
Pamela Lillian Isley était une jeune étudiante fascinée par la botanique et la toxicologie lorsque le professeur Jason Woodrue expérimenta sur elle des produits interdits. Au fils des ans, elle développe des super-pouvoir, notamment celui de répandre des spores mortels dans l’air. Devenue Poison Ivy, elle s’est lancée dans une lutte incessante contre Batman et les autorités, notamment les grands pollueurs qui mettent à mal l’équilibre écologique de la planète, et elle tente d’instaurer le règne incontesté du monde des plantes !
Ses pouvoirs
Ses pouvoirs lui proviennent de La Sève, qui lui confère un contrôle total sur les plantes et les végétaux.
- Contrôle des plantes : Elle a la capacité de faire muter toutes les formes de vie végétale au niveau moléculaire, ce qui les fait tomber sous sa volonté et son commandement.
- Empoisonnement : En répandant des spores mortels, elle peut empoisonner les gens autour d’elle, les condamnant à mourir.
- Manipulation : En libérant des phéromones, Poison Ivy peut hypnotiser et contrôler les gens autour d’elle, en particulier les hommes.
- Habilité et intelligence : Botaniste de formation, elle utilise ses connaissances pour créer des plantes mutantes redoutables !
Relations
- Batman : Batman combat Poison Ivy dans sa lutte contre le crime à Gotham. Ils ont cependant travaillé ensemble pour atteindre un but commun dans Batman/Poison Ivy: Cast Shadows (2004).
- Harley Quinn : La relation Harley/Ivy ne cesse de se développer et de s’enrichir dans les différentes séries HARLEY QUINN. Les deux personnages entretiennent une relation ouvertement amoureuse Batman Secret Files : The Gardener (à retrouver dans le tome 3 de Batman Infinite)
- Les Birds of Prey : Poison Ivy rejoint les Birds of Prey à l’ère Renaissance. Mais sa lutte contre l’humanité pour sauver la planète est trop radicale pour l’équipe.
Fun Fact
- Le Poison Ivy est une plante grimpante et venimeuse.
Pamela Isley a été beaucoup de choses dans sa vie. Une super-vilaine, une scientifique, une activiste, une reine et… une morte. Dans un nouveau corps, et animée d’un objectif radical, Ivy quitte Gotham et Harley Quinn qui l’y retenait pour entreprendre la plus grande mission de sa vie, un cadeau qui guérira enfin les maux de notre planète : l’extinction de l’humanité.
L’évolution de Poison Ivy
Poison Ivy fait sa première apparition dans les pages de Batman #181, un numéro daté de juin 1966 et réalisé par le scénariste Robert KANIGHER et le dessinateur Sheldon MOLDOFF. Elle y est présentée en tentatrice, en séductrice, ce qui constitue en soi un pied de nez aux règles strictes imposées par le Comics Code. Outre la référence à une célèbre mannequin, on peut voir dans le personnage une référence au texte de Nathaniel HAWTHORNE, La Fille de Rappaccini, qui raconte l’histoire d’une jeune femme devenue vénéneuse.
Le personnage se développe lentement, gagnant en popularité dans les années 1980. Le scénariste Doug MOENCH contribue à la placer sur le devant de la scène à l’occasion de plusieurs récits. Dans Detective Comics #534, daté de janvier 1984 et illustré par Gene COLAN, il montre que Poison Ivy utilise les spores de certaines plantes afin de prendre le contrôle mental de plusieurs cadres des Entreprises Wayne.
Par la suite, le scénariste Neil GAIMAN et le dessinateur Mark BUCKINGHAM précisent ses origines dans Secret Origins #36, en 1988. On apprend à cette occasion qu’elle a fait ses études avec Alec Holland, qui deviendra plus tard la Créature des Marais (Swamp Thing), et avec Jason Woodrue, également connu sous le nom de l’Homme Floronique. Au fur et à mesure des épisodes, il est même précisé que Woodrue a mené des expériences sur Pamela, lui conférant ses pouvoirs de contrôle de la végétation.
Militante
Considérée comme une empoisonneuse, capable également d’hypnotiser et de contrôler les hommes sur qui elle projette ses poisons, ses phéromones et ses pollens, Poison Ivy devient célèbre grâce à ses multiples apparitions dans les différents cartoons consacrés au Chevalier Noir, à commencer par Batman The Animated Series. Elle y est présentée en adversaire de taille, capable de fabriquer divers poisons à partir d’essences végétales rares ou de pollens, mais également entourée de plantes carnivores géantes qui rappellent Audrey Junior, la fleur mangeuse d’hommes de La Petite Boutique des horreurs, film de Roger CORMAN sorti en 1960.
Étonnamment, Poison Ivy n’a jamais été considérée comme une méchante d’un seul bloc. À l’image de beaucoup d’ennemis de Batman, elle a un passé douloureux et ses motivations dépassent le simple appât du gain. Considérée pendant un temps comme une incarnation de la femme moderne et une figure du combat féministe, elle est aujourd’hui la représentation de la lutte écologiste et LGBTQIA+.
Quand Gotham City est ravagée par un tremblement de terre (à lire dans Batman : No Man’s Land Partie 1, complet en 3 volumes, dans la nouvelle collection DC Paperback), elle prend possession du Parc Robinson afin d’y installer un paradis tropical. C’est dans la perspective d’obtenir les moyens de protéger la nature qu’elle s’allie pendant un temps avec les Birds of Prey, dans l’ère DC Renaissance. Mais leur association ne dure pas, Ivy étant trop radicale pour les autres « oiseaux de proie ». Elle décide alors d’agir en solo, et retrouve son statut d’éco-terroriste. C’est sous cette forme qu’elle recrute de force Gueule d’Argile dans sa lutte contre la pollution, s’attirant à nouveau les foudres de Batman, dans Detective Comics #14 et 15, écrits par John LAYMAN et dessinés par Jason FABOK.
Sa relation avec Harley Quinn
Harley et Ivy ont parcouru un long chemin depuis l’époque où elles étaient colocataires dans Batman : The Animated Series jusqu’à celle où elles sont devenues le couple queer chaotique et confirmé de Gotham City. La transition s’est faite par étapes. Nous avons eu droit à des allusions et à des hypothèses dans des livres comme le New 52 Harley Quinn, et à des histoires d’amour dans des univers alternatifs comme Bombshells et les bandes dessinées liées à Injustice. Mais c’est à la saison 2 de la série animée Harley Quinn à qui l’on doit d’avoir fait le grand saut avec Harley Quinn en 2020.

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Alors qu’elle doit s’accommoder à sa nouvelle vie et à ses pouvoirs pleinement retrouvés, Poison Ivy reprend sa guerre pour l’équilibre du monde naturel. Sa dernière mission en date : rétablir la vie dans les zones humides entourant Gotham City, que les déchets industriels de la ville ont ravagées. Mais ses objectifs sont bouleversés lorsqu’elle fait involontairement ressurgir un lieu qui remonte aux origines de Gotham et avec lui… quelque chose d’affamé. Pendant ce temps, des incendies purificateurs brûlent à travers l’Amérique, cherchant à débarrasser le pays de l’influence humaine. Et, même sans qu’elle ne le sache… Poison Ivy elle-même est à blâmer.

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Pamela Isley a été beaucoup de choses dans sa vie. Une super-vilaine, une scientifique, une activiste, une reine et… une morte. Dans un nouveau corps, et animée d’un objectif radical, Ivy quitte Gotham et celle qui l’y retenait pour entreprendre la plus grande mission de sa vie, un cadeau qui guérira enfin les maux de notre planète : l’extinction de l’humanité.