The Dark Knight Returns et The Killing Joke ont fait définitivement évoluer le personnage de Batman.
Loin du Croisé à la Cape dansant le Batusi dans les séries télé, le justicier est désormais déterminé et dangereux, et il n’est dans son élément qu’après le coucher du soleil. Cette nouvelle approche du héros est reprise par Tim Burton, dans son film Batman de 1989, avec Michael Keaton dans le rôle-titre, et Jack Nicholson, lauréat d’un oscar pour son interprétation du Joker. Anton Furst, le responsable des décors de Batman, crée une Gotham surplombée de flèches gothiques et éclairée par la lune, une sinistre toile de fond sur laquelle se détache un Joker anarchiste en queue-de-pie.
LES CRITIQUES ONT APPLAUDI LA PRESTATION DE HEATH LEDGER DANS LE RÔLE DU JOKER, DÉPEINT COMME UN ANARCHISTE. « LA FOLIE […] SUIT LES LOIS DE LA GRAVITÉ, DIT-IL DANS LE FILM. IL N’Y A QU’À DONNER UNE LÉGÈRE PICHENETTE. »
Le film respecte le comic book en plongeant le clown dans un réservoir de produits chimiques, mais modifie la formule en faisant de lui le meurtrier des parents de Bruce Wayne. Nicholson se donne à fond dans le rôle, reprenant certains gloussements de Cesar Romero, tout en insistant sur le côté diabolique du personnage de The Killing Joke. Ce Joker-là peut électrocuter un caïd du crime en chantonnant « There’ll Be a Hot Time in the Old Town Tonight », et rire à la fois de son petit numéro et de l’hécatombe qu’il a causée…
CE COLLAGE EST SANS CONTESTE UNE ŒUVRE DÉJANTÉE DU JOKER. AFFICHE DE CINÉMA DE WARNER BROS
Découvrez la suite de l’article dans l’ouvrage Tout L’Art du Joker
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Cette rétrospective met à l’honneur l’un des plus grands vilains de tous les temps : le Joker. À travers les artistes qui l’ont dessiné, ceux qui ont raconté son histoire, mais aussi ceux qui ont endossé son costume (Jack Nicholson, Heath Ledger), ce beau-livre retrace l’histoire palpitante et sordide du plus grand psychopathe, terroriste et criminel que Gotham ait jamais connu.
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